Devant la grande offensive dans les services IT et la formation menée fin janvier par SAP avec le lancement de Rise, projet qui doit simplifier, avec certains Gafam notamment, la migration dans le cloud des progiciels SAP de ses clients, certains revendeurs de l’éditeur ont pu s’interroger sur leur futur…
Le rôle des partenaires est important dans Rise selon Christian Klein, PDG de SAP, qui a rappelé fin janvier lors de la conférence Rise qu’il est « impossible pour son groupe de servir autant de clients sans un écosystème fort. En outre, SAP n’a jamais été aussi « channel friendly » qu’aujourd’hui, surtout quand nos partenaires veulent porter nos solutions sur leurs plateformes. Nous avons besoin d’eux pour accélérer les migrations des solutions SAP de nos clients ».
Le patron du groupe allemand SAP a bien insisté sur le fait que plusieurs de ses revendeurs avaient travaillé en amont avec l’éditeur pour créer le projet Rise. Christian Klein a également précisé qu’ils sont déjà associés à sa mise en œuvre chez quelques clients en test. SAP a d’ailleurs annoncé que la SSII française Atos collaborait avec lui pour lancer Rise.
« Le lancement de RISE with SAP est une excellente nouvelle pour nos clients et nous sommes fiers d’en devenir un partenaire international stratégique. Nous sommes convaincus que RISE with SAP va être un facteur de réussite déterminant pour nos clients communs ayant entrepris une transformation cloud », a précisé Praveen Bhat, responsable SAP au niveau mondial chez Atos.
Quant à Frédéric Chauviré, le directeur général de SAP France, il confirme que l’éditeur n’a aucune volonté officielle de court-circuiter ses revendeurs IT avec le projet Rise, et surtout pas avec les hyperscalers (AWS, Google et Microsoft) partenaires du lancement : « Bien au contraire. Nos partenaires jouent un rôle-clef dans cette offre de services, ne serait-ce que pour compléter l’offre de SAP et délivrer le service et la maintient en condition opérationnelle des applications. Ils pourront d’ailleurs utiliser la plateforme SAP pour construire de nouvelles offres ».
Si Frédéric Chauviré reconnaît que c’est bien SAP qui fournira les données et réalisera lui-même les benchmarks, il précise que « la construction des offres sera faites par SAP ou ses partenaires, car SAP est « partner centric ». Et de conclure « Notre objectif n’est pas de prendre des affaires ou des parts de marché à nos partenaires avec Rise ».
