En 2020, plusieurs centaines d’ESN ont formé leurs salariés pendant leur chômage partiel, souvent sans aucun reste à charge financier, grâce par exemple au dispositif FNE-Formation financé par l’État et mis en œuvre par l’OPCO Atlas. Ce dernier annonce des parcours de formation plus longs dès 2021.
Des formations métiers dans la moitié des cas – informatique et systèmes d’information, logiciels outils et applications, langages informatiques – mais aussi des formations commerciales, managériales ou de développement personnel.
Atlas, un opérateur de compétences (OPCO), donne 6 exemples d’entreprises de services du numérique qu’il a accompagné dans leurs formations :
- Divalto, éditeur ERP et CRM de 250 salariés (3 sites en France, 2 à l’étranger)
- Alteca, ESN de 600 salariés (8 sites en France)
- Lauralba Conseil, ESN de 100 salariés (située à Aix-en-Provence)
- Klanik, ESN de 400 salariés (6 sites en France, 3 à l’étranger)
- Eole Consulting, ESN de 200 salariés (4 sites en France
- Sages Informatique, entreprise de numérisation de documents et de GED de 78 salariés (située à Ajaccio)
Développer ses compétences pendant une période de chômage partiel pour faire évoluer son poste, c’est ce qu’ont pu faire en 2020 quelques 22 000 salariés des métiers du numérique, grâce au dispositif FNE-Formation financé par l’État.
Des parcours de formation plus longs dès 2021
Un dispositif qui vient d’être élargi et renforcé début avril, avec des parcours de formation plus longs, pour permettre aux ESN de repositionner leurs activités ou d’aborder de nouveaux marchés. Objectif pour l’accord signé par Atlas : financer des parcours plus longs, avec une dimension stratégique, pour aborder les marchés de demain : reconversion, formation certifiante, nouvelles compétences (sur des produits, en termes d’organisation) ou encore transition numérique ou écologique.
Avec une prise en charge allant jusqu’à 100 % du coût des formations pour les entreprises de moins de 300 salariés, et une cible plus large, les entreprises en difficulté économique pourront en bénéficier, en plus de celles qui recourent à l’activité partielle.
« Le nouveau dispositif est construit pour répondre aux priorités exprimées par les branches et les entreprises, parmi lesquelles figure en bonne place le développement d’une agilité numérique, assure Yves Portelli, directeur général d’Atlas. Nous conduisons un travail d’évaluation des actions réalisées en 2020, qui sera finalisé très prochainement. »
Atlas est un opérateur de compétences (OPCO) des services financiers et du conseil. Porté par les partenaires sociaux de 15 branches professionnelles, regroupées en 4 grandes familles d’activité (banque, finance, assurance et conseil), l’OPCO représente plus de 108 000 entreprises employant 1,8 millions de salariés, dont 750 000 cadres dans des métiers à haut niveau d’expertise.