Une étude récente de l’éditeur spécialisé dans les solutions de gestion des identités, Ping Identity, met en lumière l’impératif pressant d’une protection avancée dans le domaine de la gestion des identités à l’ère de l’Intelligence Artificielle.
Entre février et mars 2024, Ping Identity et Vanson Bourne ont mené une enquête auprès de 700 décideurs informatiques issus d’entreprises basées en Allemagne, en Australie, aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni et à Singapour. Ces entreprises opèrent dans divers secteurs d’activité et comptent chacune au moins 500 employés, avec un chiffre d’affaires mondial d’au moins 100 millions de dollars américains. Les résultats de l’étude mettent en évidence un besoin criant pour les entreprises d’améliorer leurs stratégies de protection des identités numériques, étant donné que pratiquement toutes (97%) rencontrent des difficultés avec la vérification des identités.
D’après l’étude, les entreprises françaises reconnaissent leur manque de mesures de protection adéquates contre la fraude liée à l’identité :
- 99% rencontrent des difficultés dans la vérification des identités.
- 49% expriment une préoccupation significative quant à la prise de contrôle des comptes, suivie par la compromission des identifiants (47%).
- 48% reconnaissent qu’elles ne gèrent pas efficacement les risques actuels en matière de sécurité liée à l’identité.
- Seulement 40% utilisent l’authentification à deux facteurs/multi-facteurs pour se protéger contre la fraude
- 42% ont recours à la biométrie
Les entreprises françaises expriment des inquiétudes quant à leur capacité à contrer les menaces associées à l’Intelligence Artificielle :
- 51% se montrent extrêmement préoccupées par l’augmentation prévue de la fraude à l’identité due à l’IA.
- Seuls 52% sont confiants dans leur aptitude à détecter un deepfake de leur PDG.
- La moitié (50%) n’est pas convaincue de posséder les technologies nécessaires pour se défendre contre les attaques liées à l’IA.
- 53% anticipent une augmentation significative des menaces liées à l’identité à cause de l’utilisation croissante de l’IA par les cybercriminels au cours de l’année à venir.