C’est le premier constat dressé par le syndicat professionnel Numeum (ex-Syntec Numerique), qui publie en novembre son étude annuelle sur les Entreprises de Services du Numérique (ESN) et d’Ingénierie et de Conseil en Technologies (ICT) en France
KPMG France et Numeum (ex-Syntec Numerique) publient en novembre « Grand Angle ESN & ICT 2021 », son étude annuelle sur les Entreprises de Services du Numérique (ESN) et d’Ingénierie et de Conseil en Technologies (ICT) en France. Premier constat dressé par le syndicat professionnel Numeum (ex-Syntec Numerique) sur ses adhérents, la plupart des éditeurs de logiciels, intégrateurs et société de conseil IT ont renoué avec la croissance au plus tard au 1er semestre 2021.
89 % des membres de Numeum ont renoué avec la croissance en 2021
Si l’impact de la Covid-19 a été significatif sur l’activité des Entreprises de Services du Numérique (ESN) et d’Ingénierie Conseil en Technologies (ICT) entre mars et septembre 2020, 89 % d’entre elles ont renoué avec la croissance dès le 1er semestre 2021, portée par le développement de leurs offres.
Les adhérents de Numeum affichent aussi des objectifs de croissance élevés sur la période 2021 – 2023. Ils diffèrent pourtant selon la taille des entreprises : + 14,1 % pour les TPE, + 13,5 % pour les PME, + 10,3 % pour les ETI et + 5,8 % pour les grandes entreprises.
Les secteurs jugés les plus dynamiques sont les services financiers, le commerce et les biens de consommation, l’énergie et l’industrie. Le cloud est le service le plus porteur, devant le conseil en transformation digitale et la cybersécurité, une tendance qui se confirme en 2021.
9 recrutements sur 10 se font sous la forme de CDI et la formation des salariés s’accélère
Alors que les périodes de confinement n’ont pas permis aux ESN et aux ICT d’atteindre leurs objectifs initiaux en matière de recrutements, l’embauche et la fidélisation des collaborateurs n’ont jamais été aussi stratégiques pour soutenir la forte reprise de l’activité. Neuf recrutements sur dix se font sous la forme de CDI, avec un salaire moyen à l’embauche de 34 703 euros.
La digitalisation des process a permis de rendre le marché des talents planétaire : 81% des acteurs du numérique considèrent qu’il s’agit d’un avantage, notamment pour recruter des profils aux compétences plus larges et mieux adaptées aux besoins des clients.
Par ailleurs, à l’heure où les entreprises connaissent encore beaucoup de problèmes pour recruter les bon talent sur les secteurs porteurs, dans la cybersécurité notamment, 78 % des adhérents de Numeum considèrent la formation des salariés comme le premier facteur de fidélisation ; loin devant des accords d’entreprises (47%) ou des plans de mobilité (41%). Enfin, le développement du télétravail ne produit pas de vastes mouvements de réduction des surfaces de bureaux : seules 15 % des entreprises ont l’intention d’y procéder.
Les entreprises privilégient encore leurs ressources internes
Une majorité des entreprises du secteur IT (56%) préfèrent développer leurs projets IT en ne faisant appel qu’à leurs ressources internes. Celles qui impliquent des acteurs externes ont recours principalement aux universités, établissements d’enseignement supérieur, laboratoires publics (61%) ; aux instituts technologiques, centres de recherche et laboratoires privés, pôles de compétitivité (52%) ; à leurs fournisseurs (43%) ; à des start-ups (43%) ; à leurs clients (39%) ou à des chercheurs freelance (30%).