Alors qu’en juin des pirates ont réussi à s’introduire dans la base de données de l’Office of personnel management (OPM), qui contient les informations privées de tous les employés fédéraux, touchant au moins 4,2 millions d’entre eux, cette fois ce sont les données personnelles de 21,5 millions de fonctionnaires américains, auxquelles il faut ajouter celles de leurs épouses et enfants, qui ont été piratées sont en possession d’un ou plusieurs pirates informatiques. C’est ce qu’a reconnu le gouvernement des États-Unis, jeudi 9 juillet. Numéros de sécurité sociale, casiers judiciaires, finances et informations familiales sont en possession des hackers font partie des données subtilisées par les hackers. La plupart des victimes de cette attaque ont été soumises à une vérification de leurs antécédents pour obtenir un poste dans la fonction publique à partir de l’an 2000, indique le Bureau américain de la gestion du personnel (OPM),
Les auteurs du premier piratage des données de millions de fonctionnaires américains ont été identifiés mais les autorités fédérales ne sont pas prêtes à en dévoiler publiquement le nom ou l’origine à ce stade, a indiqué mercredi 8 juillet le ministre de la Sécurité intérieure Jeh Johnson. La Chine, qui avait été pointée du doigt, avait jugé ces accusations « irresponsables et sans fondement ».