(AFP) – Le gouvernement a dévoilé lundi une liste de 80 premiers “tiers lieux”, des espaces d’activités et de formation, notamment au numérique, répartis sur l’ensemble du territoire, qui recevront un soutien financier de l’Etat.
En juillet 2019, il avait lancé un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) doté de 45 millions d’euros pour identifier 300 de ces lieux, dont 150 seront implantés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et 150 dans les territoires ruraux.
Ces espaces doivent permettre aux habitants de pratiquer des activités en commun -coworking, activités culturelles, formation…- pour soutenir l’activité économique locale et lutter contre l’isolement de certains territoires.
Une première tranche de 80 lieux labellisés “fabriques de territoire” a été dévoilée à Concarneau (Finistère) par les ministres de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, et chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie. Parmi ces premiers lieux, 32 proposeront particulièrement aux habitants et professionnels des activités liées au numérique, pour venir notamment en aide aux population éloignées d’internet.
L’Etat s’engage à les soutenir “à hauteur de 75 000 à 150 000 euros sur trois ans“, pour leur permettre de trouver leur équilibre économique.
Les lieux retenus lundi s’étalent sur l’ensemble du territoire métropolitain et l’outremer, de Coudekerque-Branche (Nord) à Saint-Laurent du Maroni en Guyane.
L’AMI court jusqu’en 2021 et les deux prochaines vagues se clôtureront les 30 mars et 20 juin pour les porteurs de projets.