Pour son quarantième anniversaire, le ZooParc de Beauval s’est offert un véritable lifting informatique. Le zoo s’est doté d’une infrastructure hyperconvergée Nutanix et a abandonnée son architecture de serveurs dédiés.
Dans le top 5 des plus beaux zoos du monde, le ZooParc de Beauval vient de fêter ses 40 ans. Situé dans le département du Loir-et-Cher (41), au sud de la ville de Blois, il a reçu plus de 17 millions de visiteurs depuis sa création en 1980. À l’époque, il se limitait à un parc ornithologique.
Aujourd’hui, il s’étend sur 40 hectares et accueille plus de 10 000 animaux. Au fil des années, le complexe s’est également enrichi de trois boutiques, quatre hôtels et d’une vingtaine de restaurants et bars. Ouvert tous les jours de l’année, de 9h00 du matin jusqu’à la tombée de la nuit, il est géré par une équipe IT de seulement 9 personnes qui s’occupe de l’ensemble des services : billetterie, mais aussi solutions d’encaissement, gestion hôtelière, sans oublier réseau, téléphonie et Wi-Fi pour les visiteurs, etc.
Son informatique a dû changer de dimension
Il y a encore quatre ans, le ZooParc de Beauval n’avait pas réellement de DSI. Ses besoins IT étaient limités et les solutions étaient installées sur des serveurs dédiés par des sous-traitants. Avec l’arrivée des boutiques et la multiplication des restaurants et hôtels, son informatique a changé de dimension. Aujourd’hui, son système d’information compte une dizaine d’applicatifs et un parc d’environ 1000 postes fixes et mobiles en haute saison avec quelque 600 postes pour la téléphonie uniquement ainsi qu’environ 350 postes de travail et d’exploitation, comme par exemple les caisses.
« Nous ne pouvions pas continuer avec une architecture de serveurs dédiés », explique Sylvain Spodar, DSI du Zoo Parc de Beauval. « Les risques étaient trop importants et nos choix étaient contraints et bridés par cet énorme retard technologique ». Face à un chantier colossal, la DSI commence par fiabiliser l’infrastructure réseau sur les 40 hectares. « Nous avons ensuite changé certains de nos logiciels clefs et c’est à ce moment-là que nous avons pris conscience de l’ampleur du problème. La virtualisation est rapidement devenue une évidence, mais il fallait auparavant nous équiper d’un socle solide », explique Sylvain Spodar.
« Le principe de l’hyperconvergence est très pertinent »
La DSI consulte alors différents acteurs du marché, dont notamment l’intégrateur d’infrastructures S-Cube, une filiale de Spie ICS, qui portait l’offre de Nutanix. « J’ai trouvé le principe de l’hyper convergence très pertinent compte tenu de nos effectifs restreints en IT par rapport à l’ampleur de la tâche et des missions qui nous sont confiées, se souvient Sylvain Spodar. Je voulais la solution la plus simple possible à administrer tant du point de vue applicatif que matériel. L’environnement Nutanix correspondait tout à fait à cette définition d’autant qu’il nous fournissait un hyperviseur complètement intégré à la plateforme ».
En août 2019, après avoir arrêté sa décision, la DSI a investi dans deux clusters de trois nœuds, répartis sur deux salles en mode actif/actif. Un choix d’architecture que Sylvain Spodar justifie par les contraintes extérieures exceptionnelles : « Nous travaillons dans un zoo très étendu, perdu en pleine nature. À cause de cela, notre infrastructure électrique est soumise à rude épreuve. Sans oublier la fluctuation de notre activité et notre forte croissance qui jouent également sur celle-ci. Notre priorité est d’aller à la haute disponibilité ». Planifiée sur trois mois au gré des contraintes métier, la migration a également permis de réintégrer 5 VM déportées dans un cloud public faute d’environnement adapté en interne au moment du déploiement. Au 1er janvier 2020, la bascule était terminée.
La DSI se sent bien accompagnée
Beaucoup plus serein, Sylvain Spodar se félicite d’avoir une infrastructure sur laquelle il se sent accompagné : « Au moindre incident, une alerte est automatiquement générée et le support Nutanix est incroyablement réactif et efficace. Nous partions certes de très loin, mais tout est devenu beaucoup plus facile depuis cette migration. Typiquement, il nous a fallu 12 heures pour restaurer un de nos serveurs avec une perte de données de 24 heures après une attaque ransomware. Avec Nutanix, il ne faudrait que quelques minutes avec un RPO de zéro. Enfin, nous ne gérons plus qu’une seule infrastructure ce qui veut dire une seule connaissance à avoir ».
Enfin dotée d’un système IT plus robuste, la DSI a d’autres projets en tête. « Nutanix est bien plus qu’une solution d’infrastructure, c’est une plateforme globale qui offre de nombreux services, dont un module VDI, qui nous permettrait de mettre en place le travail à distance, ou encore Xi IOT pour gérer les objets connectés dans le parc », conclut le DSI du ZooParc de Beauval.