Accueil Politique Le Très Haut Débit pour tous en 2020, mais avec de la...

Le Très Haut Débit pour tous en 2020, mais avec de la 4G fixe et du satellite

Fibre optique

Pour effacer la fracture numérique, Emmanuel Macron souhaite accélérer le déploiement du Très Haut Débit, et couvrir l’ensemble du territoire dès 2020.

Devant le Sénat, dans le cadre de l’ouverture de la Conférence nationale des Territoires ce lundi 18 juillet, le Président de la République a confirmé  l’accélération du Plan THD. Il vise 2020 et non plus 2022, comme le prévoyait le calendrier précédent, pour couvrir l’ensemble du territoire. Mais, face à un déploiement de la fibre optique qui ne pourra pas être déployé partout, il faudra en passer par le 4G fixe et le satellite. La FIRIP, Fédération des Industriels des Réseaux d’Initiative Publique, se réjouit  : “Si l’ambition de long terme reste la fibre optique, le Président de la République a clairement entendu le message de la FIRIP ces derniers jours, confirmant que le Très Haut Débit pour tous est possible dès 2020, grâce à l’apport de technologies complémentaires à court terme (type 4G fixe et satellite)”, explique Etienne Dugas, président de la fédération.

Vous avez dit Très Haut Débit ?

Le gouvernement va tenter d’arriver à une “sorte de contrat” avec les opérateurs de télécommunications pour garantir un “bon haut débit” à tous les Français fin 2020, a indiqué mercredi 19 juillet le président de l’Agence du numérique, Antoine Darodes. Il s’agit d'”un objectif intermédiaire de bon haut débit“, a-t-il expliqué
devant la commission de l’aménagement du territoire du Sénat. Ce nouvel objectif ne remet pas en cause le plan gouvernemental visant à assurer du très haut débit à tous en 2022, mais doit permettre aux habitants des zones peu denses d’avoir un accès satisfaisant à internet en attendant. Quelque 5 millions de foyers français disposent actuellement d’une vitesse de connexion inférieure à 8 mégabits par secondes (Mbit/s), ce qui est “considérable”, a relevé M. Darodes.
Ce seuil est considéré comme acceptable pour un “bon haut débit”, quand le
très haut débit commence à 30 Mbits/s.

Les opérateurs devront détailler leur feuille de route en septembre pour le déploiement des réseaux fixe et mobile.

 

Auteur : Juliette Paoli avec AFP