La signature électronique a profité du travail à distance pour se développer considérablement, selon une étude menée par DocuWare.
Selon les résultats de l’enquête “Facture électronique – État des lieux & usages du marché français” menée entre janvier et février 2020, seulement 35 % des organisations étaient dotées d’une solution de signature électronique. Aujourd’hui, elles ne sont pas moins de 64 % à avoir franchi le pas.
Sans grande surprise, les services profitant de la signature électronique sont ceux qui gèrent le plus de documents à valeur probante. Dans ce sens, les finances et la comptabilité arrivent en tête, avec 22 % des suffrages, devant le service commercial (14 %) et les ressources humaines (12 %), pour les contrats de travail notamment. Parmi
les autres réponses, les professionnels sondés citent également les marchés publics, le service juridique ou encore la direction générale.
Quant aux organisations qui ne sont pas encore équipées, elles sont malgré tout 64 % à faire savoir qu’elles comptent y remédier prochainement, alors qu’en 2020 elles étaient 75 % à ne pas l’envisager du tout.
Facture électronique obligatoire : les entreprises pas tout à fait prêtes
Aujourd’hui, 58 % des entreprises ont dématérialisé les processus relatifs aux factures fournisseurs, alors qu’elles étaient 60 % à ne pas être équipées d’une solution de dématérialisation l’année dernière. La popularité grandissante de la facture électronique ne doit rien au hasard. En effet, elle sera rendue obligatoire en B2B, non pas en 2023 comme il était prévu à l’origine, mais à partir de 2024. Interrogées à ce sujet, 58 % des organisations sondées se disent prêtes pour la facture électronique obligatoire.
Néanmoins, force est de constater que toutes ne sont pas logées à la même enseigne…
Les ETI et TPE-PME ayant répondu à l’enquête sont au coude-à-coude : 61 % des structures de moins de 249 salariés estiment qu’elles sont déjà préparées, contre 60 % pour les entreprises de taille intermédiaire. En revanche, les grands comptes, qui seront pourtant les premiers concernés par le nouveau calendrier ne sont que 30 % à considérer qu’ils sont en état de respecter cette obligation dès aujourd’hui. Un retard qui peut s’expliquer par différents facteurs : difficultés à gérer des flux de factures hybrides
électronique et papier), traitement manuel des documents, workflows de validation complexe, etc.