La France et l’Union Européenne veulent casser le monopole de Google. Une journée difficile pour le géant de Mountain View.
Le projet de loi Macron s’est vu ajouté un amendement voté au Sénat ce jeudi 16 avril visant à encadrer les moteurs de recherche. Comprenez avant tout Google. Accusé de monopoliser la recherche sur Internet, et d’imposer ses algorithmes obscurs, Google devra proposer aux surfeurs au moins trois autres moteurs de recherche, dont un Français, sans lien juridique avec lui. Rappelez-vous, Microsoft avait lui aussi été contraint de ne plus proposer que son seul navigateur Internet Explorer, mais de permettre le choix de browsers concurrents.
Google et les autres moteurs de recherche devront aussi informer les surfeurs sur la façon dont ils classent les informations ou sur le référencement. En cas de manquement, l’amende infligée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) peut grimper jusqu’à 10 % du montant du chiffre d’affaires mondial du moteur de recherche…
L’UE attaque aussi à Google
Une journée noire pour Google, qui est par ailleurs visé depuis aujourd’hui par une procédure de Bruxelles qui l’accuse d’abus de position dominante dans la recherche sur Internet. Le géant pourrait se voir infliger une très lourde amende, de 6 milliards de dollars. Enfin, le géant de Mountain View subit une enquête de la Commission européenne sur son OS mobile Android suspecté d’enfreindre les règles de l’Union Européenne en matière de concurrence. A suivre.