Une étude dévoilée en septembre 2020 par Aruba révèle que les grands comptes présents dans 21 pays recherchent pour l’IT des modèles de consommation alternatifs présentant un meilleur rapport flexibilité/prix. L’abonnement (as-a-service) pour le matériel ou les logiciels a davantage le vent en poupe depuis la Covid-19.
En raison de l’impact du Covid‑19, l’étude commandée en mai 2020 à Vanson Bourne par le constructeur Aruba (HPE) révèle que 56 % des décideurs IT de grands comptes (+500 salariés) en France envisagent d’adopter de nouveaux modèles d’abonnement pour le matériel et/ou les logiciels. Un phénomène également présent dans de nombreux autres pays dans le monde.
Un besoin évident de flexibilité financière dans un environnement difficile
L’abonnement (as-a-service) pour le matériel ou les logiciels a davantage le vent en poupe depuis la Covid-19. 55% des dirigeants des grands comptes interrogés dans les 20 autres pays ont déclaré qu’ils exploreraient un modèle d’abonnement (as-a-service) pour le matériel ou les logiciels, 53% un service managé clé-en-main pour le matériel/logiciel et 30% un crédit-bail. Cela suggère un besoin évident de flexibilité financière dans un environnement difficile, ainsi qu’un désir des responsables informatiques de garantir la planification des dépenses et de réduire les coûts d’investissement initiaux.
La tendance du réseau « as-a-service » décolle à cause de la Covid-19
24% des responsables informatique estiment qu’ils consomment au moins la moitié de leurs offres informatiques « as-a-service ». Lorsqu’on leur demande d’estimer la situation d’ici 12 à 24 mois, cette proportion passe à 41%, soit une augmentation de 70%.
Dans le même laps de temps, la proportion moyenne de toutes les solutions informatiques consommées par abonnement devrait augmenter de plus d’un tiers, passant de 34% à 46%. La tendance du réseau « as-a-service » avait déjà été établie, mais cette enquête suggère qu’elle va fortement s’accélérer en raison des évènements récents et du passage à un espace de travail hybride.
Des niveaux d’adoption moyens pas aussi élevés en EMEA qu’en Amérique du Nord
L’étude constate des différences significatives par région, avec 61% des décideurs en région APAC se tournant vers l’abonnement, contre 52% en Amérique et 50% en EMEA. Les abonnements atteindront des niveaux d’adoption moyens de 27% au
Japon, 28% en Russie, 34% en Italie et en Espagne et 38% en Allemagne. Soit nettement moins qu’en Inde (69%), États-Unis (65%), Émirats Arabes Unis et Canada (58% chacun) et Hong Kong (51%). Le modèle d’abonnement va se développer dans le monde entier, mais sa prévalence sera beaucoup plus importante dans certains pays que dans d’autres, car le modèle CapEx traditionnel conserve une certaine part de marché dans une poignée de marchés-clés.
15% des acheteurs IT, dans le retail notamment, privilégient encore le modèle de dépenses sous forme d’investissement (CapEx)
Par contraste, seuls 8 % d’entre eux dans le monde continueront à s’en tenir exclusivement à un modèle de dépenses d’investissement (CapEx), le pourcentage étant cependant plus élevé aux Pays-Bas (20 %), aux États-Unis (17 %), en Espagne (16 %) et en France (15 %).
Au niveau des secteurs d’activité, 15 % des acteurs du commerce de détail, de la distribution et des transports continueront à poursuivre une politique uniquement axée sur les dépenses CapEx, contre 5 % seulement dans les technologies de l’information, l’éducation et les télécommunications, et 2 % dans l’hôtellerie et l’hébergement.
Le secteur de l’hôtellerie/hébergement très en pointe
Les secteurs les plus enclins à opter pour un modèle d’abonnement dans l’informatique seraient l’hôtellerie/hébergement (66 %), la technologie, les télécoms et l’informatique (58 %), et l’éducation (57 %). La Covid-19 a eu un impact sur le comportement des décideurs informatiques, qui aspirent désormais à une plus grande flexibilité et prévisibilité des dépenses qu’auparavant, ainsi qu’à une réduction des risques liés aux coûts d’investissement initiaux. L’étude a été menée en mai 2020 par Vanson Bourne auprès de 2400 décideurs informatiques de grands comptes dans 21 pays et huit secteurs d’activité principaux.