Développement, infrastructures et gestion de projet informatique font partie des 4 familles de métiers les plus pourvoyeuses d’emploi en 2021, tous secteurs confondus, selon l’APEC. Cybersécurité et big data sont en forte progression.
Les métiers du développement informatique arrivent en tête en termes d’offres d’emploi dans tous les domaines d’activité répertoriés par l’APEC. L’étude s’appuie sur les offres d’emploi cadre du secteur privé publiées sur le site apec.fr en 2021 sur les 111 familles de métiers répertoriées par l’APEC. Le domaine de l’informatique comprend 14 familles.
Trois d’entre elles trustent trois des quatre premières places des métiers « poids lourds » du recrutement, gisements d’offres d’emploi en volume. Deux font partie des « Formule 1 », ces familles de métiers qui ont connu les plus fortes progressions des recrutements par rapport à 2019, avant la crise sanitaire. Il faut savoir qu’entre 2019 et 2021, le volume total des offres d’emploi cadres publiées sur le site de l’Apec a diminué de 1%.
3 familles de métiers IT parmi les poids lourds du recrutement
Arrivent en tête des « poids lourds » tous secteurs confondus les métiers du développement informatique (développeur, ingénieur en études et développement, architecte développement…), avec 38 991 offres en 2021. En numéro 3 figurent les métiers des infrastructures informatiques (directeur des infrastructures et de la production informatique, ingénieur système, administrateur système…) avec 16 236 offres. Ils sont suivis par les postes en gestion de projets informatiques (14 052 offres : chef de projet, chef de projet agile, project management officer…).
La cybersécurité et le big data en forte hausse
Sont en forte progression, quoiqu’avec des volumes moins importants, les métiers de la sécurité informatique (+27% en deux ans) et du big data (+13% par rapport à 2019 : data engineer, data analyst, Chief data officer, architecte big data).
Ces métiers sont tous en forte tension. Ils tendent les bras aux professionnels chevronnés, comme aux jeunes diplômés ainsi qu’à ceux qui font le choix de la reconversion vers des métiers porteurs d’avenir.
Christine Calais
