(AFP) – La police de Londres a été la cible dans la nuit de vendredi à samedi de pirates informatiques qui ont utilisé son compte Twitter et sa messagerie électronique pour diffuser des messages énigmatiques ou injurieux.
“FUCK THE POLICE”, peut-on lire dans un courrier électronique envoyé dans la nuit par la messagerie du service de presse de Scotland Yard, parmi d’autres emails plus ou moins compréhensibles. Son compte Twitter (1,22 million d’abonnés) appelait dans le même temps à la libération de “Digga D”, un rappeur de 19 ans, emprisonné l’an dernier avec quatre autres personnes pour avoir voulu attaquer un gang rival avec battes de baseball et machettes, selon l’agence Press Association.
Les messages pirates publiés sur Twitter ont depuis été supprimés.
Piratage du fournisseur MyNewsDesk
Scotland Yard explique que le piratage semble n’avoir concerné qu’un service externe gérant ses outils de communication. La police de Londres “utilise un fournisseur en ligne appelé MyNewsDesk pour publier des communiqués de presse et autres contenus“, indique Scotland Yard dans un communiqué. “A ce stade, nous pensons que le seul problème de sécurité concerne l’accès à notre compte MyNewsDesk“, ajoute la police londonienne, assurant que sa propre “infrastructure informatique” n’a pas été piratée.
Le président américain Donald Trump a profité de l’incident pour s’en prendre à nouveau au maire de la capitale britannique, Sadiq Khan, qui fait régulièrement l’objet d’attaques du milliardaire républicain. “Avec le maire incompétent de Londres, les rues ne seront jamais sûres!“, a déclaré Donald Trump sur Twitter, en retweetant un message de Katie Hopkins, éditorialiste habituée des virulentes polémiques, sur cette affaire de piratage et la sécurité à Londres.