Accueil Innovation  Le comité de l’IA générative rend son rapport à l’Elysée mercredi

 Le comité de l’IA générative rend son rapport à l’Elysée mercredi

Crédit: Gerd Altmann/Pixabay
Crédit: Gerd Altmann/Pixabay

(AFP) – Le comité interministériel de l’intelligence artificielle générative, lancé il y a six mois pour mettre un coup d’accélérateur au développement de l’IA en France, rend aujourd’hui son rapport au président Macron.

Parmi ses principales recommandations: développer la formation autour des
métiers de l’IA, favoriser l’investissement dans le secteur et le développement des supercalculateurs, nécessaires à cette technologie. Il devrait également proposer des pistes de réflexions autour des questions de souveraineté numérique, de la protection des données personnelles, mais aussi sur l’impact écologique de l’IA.

Le comité réunit une quinzaine d’experts

Lancé en septembre par Elisabeth Borne, le comité réunit une quinzaine d’experts, parmi lesquels Cédric O, ancien secrétaire d’État au Numérique désormais consultant, Yann LeCun, directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Meta, Joëlle Barral, directrice scientifique au sein de Google, ou encore Arthur Mensch, cofondateur de la startup Mistral AI, championne française et européenne de l’IA. Il est coprésidé par Anne Bouverot, présidente du conseil d’administration de l’École normale supérieure (ENS), et l’économiste Philippe Aghion.

La France s’est particulièrement positionnée dans la course à l’IA en Europe: outre les encouragements adressés au lancement de Mistral AI par le président de la République, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a récemment insisté sur sa volonté de voir émerger “un modèle sur l’IA qui soit propre à la France (…)” et créateur d’emplois.

A VivaTech, le grand salon européen qui s’est tenu en juin, Emmanuel Macron avait annoncé un plan de 500 millions d’euros pour développer l’IA française. Le premier plan IA de 2018, qui était doté de 1,5 milliard d’euros, ne concernait pas les IA génératives, la technologie à l’œuvre derrière des outils grand public comme ChatGPT ou Midjourney, qui ont émergé depuis