Accueil Cybersécurité Le Cned se dit de nouveau la cible de cyberattaques

Le Cned se dit de nouveau la cible de cyberattaques

La plateforme “Ma classe à la maison” du Cned était de nouveau perturbée jeudi pour le troisième jour consécutif, suite à de nouvelles “cyberattaques” dans la nuit, selon le Centre national d’enseignement à distance.

Tous les sites du CNED et les plateformes #MaclasseALaMaison sont de nouveau les cibles de cyberattaques depuis cette nuit. Toutes nos équipes sont pleinement mobilisées pour rétablir un service optimal au plus vite“, twittait ce matin sur son compte le Centre national d’enseignement à distance.

En fin de matinée, le Cned semblait refonctionner, mais un professeur se plaignait, twittant  : “Et maintenant que le CNED semble refonctionner (peut-être car les enseignants ont lâché l’affaire) Pronote et l’ENT (ndlr : environnements numériques de travail) ne fonctionnent plus. Certainement une nouvelle attaque… Bref je ne peux plus contacter mes élèves pour leur partager le lien de la classe virtuelle.”
Un autre indiquait : “Et pendant ce temps, mon épouse donne un cours en #ZOOM et il ne manque pas un pixel.

Selon le ministère de l’Education, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) a été saisie. Mercredi, le parquet de Paris avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur une série d’attaques informatiques contre la plateforme du Cned, qui a évoqué des “actes délibérés de malveillance”. La plateforme a connu des bugs depuis le début de l’école à distance qui s’est généralisée mardi.
En outre, l’afflux de connexions cause depuis mardi d’importantes difficultés d’accès dans plusieurs régions à un autre outil pédagogique numérique de l’enseignement scolaire, les ENT, gérés par les collectivités locales.

En Ile-de-France, c’est extrêmement lent”, a déploré Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. “Il y a aussi des difficultés recensées dans les Hauts-de-France et en Normandie“, selon elle. “On est au troisième jour de l’école à distance et les problèmes ne sont toujours pas résolus“, a-t-elle déploré.

 

La Rédaction avec AFP