Le ministre de l’Education nationale et de la jeunesse a annoncé le 7 janvier sur France Inter la création d’un Capes informatique.
“Nous allons créer un Capes informatique“, a indiqué Jean-Michel Blaquer, alors qu’il était l’invité des Matins pour discuter des réformes qui vont toucher le lycée et plus largement l’Education nationale.
Il verra le jour “dès 2020“, a-t-il précisé, suivi “certainement” “dans quelques années” d’une agrégation. “Nous consacrons le numérique dans le système. Nous avons besoin d’élèves qui approfondissent leur sens logique grâce à la programmation“, a-t-il souligné. Cette création d’un Capes fait suite à celle récente d’un enseignement SNT (Sciences Numériques et Technologie) en Seconde générale et technologique, et à celle d’une spécialité NSI (Numérique et Sciences informatiques) en Première et Terminale du lycée général.
Aux yeux du Cinov-IT, Syntec Numérique et Talents du Numérique “la création d’un corps professoral dédié, spécifiquement formé à ces technologies et enjeux, était le corollaire à l’introduction d’un enseignement informatique structuré et de qualité.” Dans un communiqué commun, les trois organisations ajoutent se réjouir “de la décision politique forte de M. Blanquer dont nous soulignions depuis longtemps l’importance stratégique”, mais soulignent les défis de sa mise en place opérationnelle. “La prise en compte de l’enseignement de l’informatique et la création, dans un délai court, d’un corps professoral associé est un défi important pour le système éducatif. Nous pensons notamment à la constitution de parcours et d’un vivier pour les futurs candidats à ce concours. À l’instar de l’ensemble des formations et des métiers du numérique, la question de l’attractivité constituera probablement un enjeu.“
