La plateforme de mise en relation entre freelances des métiers du numérique et entreprises a levé 25 millions d’euros afin d’intensifier son développement, alors que les prestations informatiques est l’un des premiers postes de dépenses des grandes entreprise.
L’équipe va passer d’une centaine de collaborateurs, actuellement répartis entre Paris, Lyon et Madrid, à 200 salariés d’ici à la fin de cette année. La société compte 100 000 free lances inscrits sur sa plateforme (développeurs, data scientists, graphistes, UX/UI designers, chefs de projet webmarketing, etc.) et 15 000 clients réguliers. La moitié sont des grands groupes, notamment du CAC 40 pour 75 %, et l’autre des PME.
La plateforme veut devenir le leader européen
Ce troisième tour de financement auprès d’Idinvest Partners, lead sur ce tour, et de ses investisseurs historiques, ISAI et Serena, porte à 32 millions d’euros les fonds levés par la société depuis sa création en 2014, sous le nom de Hopwork, par Vincent Huguet et Hugo Lassiège. Il doit permettre à Malt d’affirmer sa position en France et en Espagne, d’accélérer son ouverture sur de nouveaux marchés, notamment cette année en Allemagne et aux Pays-Bas, et d’intensifier son déploiement au sein de sa clientèle de grands comptes.
Les objectifs de Malt à cinq ans sont clairs. La plateforme veut devenir le leader européen de la mise en relation freelances-entreprises, être présente dans plusieurs grands pays européens et générer pour sa communauté de freelances plus d’un milliard d’euros de volume d’affaires.
Les profils de l’IT très demandés
Les profils de freelances de la communauté Malt se répartissent pour environ un tiers chacun entre les développeurs, les métiers créatifs, et les métiers du webmarketing et de la communication. Selon les fondateurs de Malt, les profils les plus demandés par sa clientèle concernent les métiers de l’IT, un secteur en “pénurie”.
Selon Malt, le marché des prestations intellectuelles dans les métiers du numérique est actuellement estimé à 300 milliards d’euros en Europe. D’après Idinvest Partners, l’achat de prestations informatiques est l’un des premiers postes de dépenses des grandes entreprises et celles-ci se tournent de plus en plus vers des compétences pointues que l’on retrouve chez les freelances.
Auteur : Patricia Dreidemy