Alors que des enquêtes antitrust ont eu lieu dans le monde entier, le fabricant américain de semi-conducteurs finalise ce mercredi 22 novembre l’acquisition de VMware, spécialiste de la virtualisation, pour 61 milliards $. Il manquait l’approbation de la Chine, c’est fait.
Le fondeur a officiellement indiqué qu’il prévoyait de finaliser mercredi 22 novembre son acquisition de VMware pour 61 milliards $, les régulateurs du monde entier ayant donné leur accord à ce rachat – les inquiétudes portaient notamment sur le fait que Broadcom puisse empêcher des concurrents de fabriquer des composants compatibles avec VMware.
“Broadcom a reçu l’autorisation légale de fusion en Australie, au Brésil, au Canada, en Chine, dans l’Union européenne (en juillet, NDLR), en Israël, au Japon, en Afrique du Sud, en Corée du Sud, à Taïwan et au Royaume-Uni (en juillet, NDLR), ainsi qu’une autorisation de contrôle des investissements étrangers dans toutes les juridictions nécessaires. Il n’y a aucun obstacle juridique à la clôture en vertu de la réglementation américaine sur les fusions », détaille-t-il. Le rachat intervient un an et demi après son annonce.
De l’incertitude pour les clients en matière de cybersécurité
Si l’on évoque les inquiétudes des clients sur de nouvelles pratiques commerciales et contractuelles liées au rachat – Broadcom étant considéré comme un acteur agressif -, la question des produits de cybersécurité est moins abordée.
Pour Rajesh Muru, qui est analyste technologique principal chez GlobalData, une société britannique d’analyse de données et de conseil, « VMware est un acteur établi, doté d’une base et d’une stratégie solides, et cela s’étend à l’ensemble de son portefeuille de cybersécurité. Même si la Chine a approuvé l’accord avec des conditions restrictives, l’acquisition après la clôture continuera de créer de l’incertitude pour ses clients en matière de cybersécurité (…) dans un marché déjà extrêmement concurrentiel. » Ainsi, Broadcom possède, par exemple, le portefeuille de sécurité de Symantec. Y aura-t-il une rationalisation des produits dû à des chevauchements ?
GlobalData prévoit que le marché total de la cybersécurité connaîtra une croissance de 12,56 % et atteindra plus de 282 milliards de dollars en 2027. Les principaux sous-domaines de produits comprennent la sécurité des réseaux, des terminaux et du Cloud, tous alignés sur le portefeuille de cybersécurité de Broadcom et de VMware.
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