IBM France a annoncé le 14 décembre au comité d’entreprise un plan social (PSE) en France. Basé sur le volontariat, il entraîne la disparition de 5 % de ses emplois, soit plus de 100 emplois.
Le projet concerne IBM France SaaS qui compte environ 2 800 salariés actifs, avec une moyenne d’âge de 50 ans environ. Les réductions d’effectifs touchent les activités de maintenance matérielle et logicielle, les fonctions de support et les labos de recherche. Une trentaine de réductions d’emploi toucherait spécifiquement la dernière usine en France, à Montpellier.
Pour la CFDT d’IBM, l’entreprise “recourt à nouveau à un plan social pour réaliser ses alignements stratégiques, et rester dans la course face aux nouveaux défis de l’informatique à l’ère du Cloud et de l’Intelligence artificielle. Il s’agit donc d’une réduction de l’effectif pour, d’une part, relocaliser aux USA les dernières activités industrielles et d’autre part, augmenter les profits en poursuivant la politique de déplacement d’emploi vers des pays à bas coût, en particulier d’Europe de l’Est et en Inde. »
Le syndicat rappelle “que la compagnie IBM s’est déjà en fin 2021 séparée de ses activités d’infogérance (lors de la scission d’entreprise qui a donné naissance à Kyndryl), et de 25 % de son personnel en France ». Pour le syndicat, “IBM France continue la politique de “décroissance profitable”, qui risque de ne pas être soutenable sur la durée. »
IBM en France, en comptant IBM France SAS et différentes filiales, compte environ
4 500 salariés.