Réalisée avant la période de confinement, une étude sur la signature électronique révèle une faible adoption de la signature électronique, alors qu’elle s’est avérée clé pour la poursuite de l’activité.
Début 2020, la signature électronique était encore perçue comme une technologie de confort par les entreprises, selon une étude menée par OpinionWay* pour Oodrive. Près de la moitié des structures de 500 collaborateurs ne l’utilisait pas et, lorsque cette solution était déployée, elle concernait le plus souvent moins de 3 départements dans la société. Les directions administratives et financières étaient celles qui adoptaient le plus largement cet outil numérique (73 % d’utilisateurs), loin devant les départements juridiques (43 %), achats (43 %) et commerciaux (25 %).
La situation actuelle met bien en lumière l’importance des outils de digitalisation en général et de celui-ci en particulier pour la poursuite de l’activité. Des initiatives solidaires menées pendant le confinement, comme celle d’Oodrive qui a offert un abonnement de 3 mois aux entreprises pour leur permettre d’utiliser sa solution de signature électronique, ont contribué à cette prise de conscience.
Oodrive a ainsi enregistré 200 % de souscriptions supplémentaires à ce service sur les deux derniers mois. Avec la poursuite du télétravail dans un grand nombre d’entreprises pendant encore plusieurs mois et la distanciation physiques imposée aux professionnels pour contrer la crise sanitaire, cette tendance devrait s’accentuer encore, pense Stéphane Ankaoua, directeur général en charge des opérations chez Oodrive : « La crise a été un électrochoc pour de nombreuses entreprises, qui vont, c’est certain, investir demain plus massivement dans les solutions de dématérialisation, notamment pour tout ce qui concerne leurs processus collaboratifs et de signature interne et externe. La signature électronique va nécessairement faire partie des dispositifs prioritaires mis en place. Cette nouvelle habitude va ainsi s’ancrer durablement dans le quotidien des cadres. Pour nous, cela ne fait aucun doute : demain, les directions administratives et financières ne seront plus les seules à plébisciter cet outil Les entreprises qui ont profité de la crise pour s’équiper ne reviendront pas en arrière ».
*Étude menée par téléphone auprès d’un échantillon de 200 responsables d’entreprises françaises de 500 salariés et plus, tous secteurs d’activité confondus, entre le 10 et le 28 février 2020.