Le numéro 1 sur le marché de l’archivage papier dans le monde, Iron Mountain a finalisé l’acquisition de Recall, spécialiste des services de gestion des informations.
Dans le cadre d’une opération boursière évaluée à près de 2 milliards de dollars US, l’Américain Iron Mountain acquiert la totalité des opérations mondiales de Recall, y compris les installations, les véhicules, les salariés et les actifs de la clientèle « à l’exclusion des opérations devant être cédées en vertu d’accords réglementaires aux Etats-Unis, au Canada et en Australie ; le rachat des opérations de Recall au Royaume-Uni demeure soumis à l’examen de conditions réglementaires », précise Iron Moutain dans un communiqué.
Renforcer les activités de gestion des informations
Recall, dont le siège est situé à Atlanta en Géorgie, se positionne en « leader mondial des services de gestion des informations ». Il propose des solutions de gouvernance et de gestion des informations ainsi que des services de protection de données. Le groupe possède des bureaux régionaux un peu partout dans le monde, en Amérique du Nord, au Brésil, en Asie, en Europe, en Australie et Nouvelle Zélande. En France, son siège régional est situé dans le 78. Avec ses 300 centres d’exploitation spécialisés, Recall revendique quelque 80 000 clients dans le monde. Ses activités viendront donc compléter celles de records management, de conservation à long terme des bandes de sauvegarde des grandes entreprises, de numérisation, d’indexation et de stockage des données numérisées d’Iron Mountain. « Ce rachat concrétise un peu plus notre vision de la protection des actifs les plus importants de nos clients, par l’extension de nos services et de nos capacités, afin de mieux les accompagner dans le stockage et la gestion de leurs informations. La confiance est un pilier de notre activité, qu’il s’agisse de préserver la valeur stratégique de l’information et des actifs ou de poursuivre le développement de produits et services innovants qui aident nos clients à améliorer les conditions d’accès et de contrôle à ces actifs et à augmenter leur valeur. Nous sommes à présent très bien positionnés pour tenir nos objectifs stratégiques et financiers, en puisant dans les capacités et l’expertise combinées des deux sociétés, avec la volonté d’offrir une expérience supérieure à nos clients du monde entier », explique Bill Meaney, président et PDG d’Iron Mountain.
Bill Meaney se veut rassurant sur cette fusion : « Comme vous pourriez vous y attendre, la fusion des deux sociétés prendra du temps. Mais je voudrais vous assurer que notre priorité est de vous accompagner dans votre business sans aucune interruption », explique-t-il aux clients de Recall sur le blog même de Recall. Et de rappeler qu’Iron Mountain compte 92 % de clients dans le Fortune 1000. Fondé en 1952, le groupe revendique 220 000 organisations clientes à travers le monde et plus de 1 000 sites de stockage.
Les dirigeants de Recall, Neil Chatfield et Wendy Murdock, ont été nommés au conseil de direction d’Iron Mountain, de façon à ce qu’ils puissent être candidats à l’élection des administrateurs lors de la prochaine assemblée annuelle des actionnaires le 17 juin prochain.