Les négociations sur les mesures d’accompagnement du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) lancé par le groupe américain Intel, qui prévoit de fermer tous ses sites de recherche et développement (R&D) en France avec environ 750 suppressions de postes, ont débuté le 12 juillet.
Cette première séance concernait l’entité Intel Mobile Communications (IMC), qui compte 380 salariés et dont les sites de Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes), Toulouse et Aix-en Provence doivent fermer, a précisé à l’AFP Mustapha Aqachmar, délégué syndical CFE-CGC.
« La priorité de la délégation syndicale étant la sauvegarde des emplois, en l’état actuel du projet, nous nous opposons à la fermeture des sites R&D et nous refusons le PSE », a indiqué M. Aqachmar. Il a ajouté que la délégation « retournera à la table des négociations » lors de la prochaine séance, le 21 juillet, « en comptant sur une évolution » du plan, avec par exemple la non-fermeture de sites et la mise en place d’un plan de départs volontaires.
Intel gardera ses activités Cloud
Le géant des puces informatiques avait annoncé mi-avril supprimer 12 000 emplois dans le monde, soit 11 % des effectifs, sans préciser la répartition géographique. En France, Intel fermera d’ici 2018 l’ensemble de ses sites R&D, implantés à Aix-en-Provence, Nantes, Montpellier, Toulouse et Sophia-Antipolis, soit « à peu près 750 suppressions de postes », selon M. Aqachmar. Hormis l’entité IMC, les fermetures de sites et suppressions de postes concernent Intel Corporation, a ajouté le délégué syndical.
La direction « s’en tient à quatre mois » pour négocier les mesures d’accompagnement, qui pour l’instant sont « insuffisantes » notamment concernant les licenciements, a par ailleurs déclaré M. Aqachmar.
Intel n’avait pas donné fin juin « d’informations spécifiques concernant les différents sites pour le moment », précisant cependant que la société continuait ses activités en France, notamment dans le Cloud.
Auteur : La rédaction avec AFP