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Installation d’un Conseil pour la cybersécurité du transport aérien

Le gouvernement a installé un Conseil  pour la cybersécurité du transport aérien (CCTA) afin d’appréhender le cyber-risque dans le secteur de l’aviation civile face aux tentatives
d’intrusion malveillantes dans les systèmes d’information, a annoncé vendredi 14 avril le ministère des Transports.

Cette instance doit être “un lieu de référence pour encadrer, structurer et  coordonner les initiatives concernant la cybersécurité du secteur aérien  français“, selon un communiqué du ministère. “Les tentatives d’intrusions malveillantes dans les systèmes d’information  sont une réalité, y compris dans le secteur de l’aviation civile“, prévient-il  en effet.
Ce Conseil “vise à élaborer les pratiques les plus efficientes pour gérer  les cyber-risques existants et émergents, qui auront vocation à être portées  dans les enceintes internationales compétentes“, a déclaré la ministre chargée  des Transports, Élisabeth Borne, citée dans le texte.

Trois comités techniques : risques, impacts et réglementation

Ce Conseil est composé de trois comités techniques consacrés l’un aux  “risques cyber“, chargé “de tenir à jour une hiérarchie des risques pouvant  affecter la filière du transport aérien“, l’autre à l’impact, pour proposer  “des mesures d’atténuation de ces risques, en tenant compte de l’impact de ces  mesures (sûreté, économie…)” et le troisième à la règlementation pour  “formuler des projets de textes nationaux et déployer une stratégie  d’influence auprès des instances internationales”, selon le communiqué.  Le CCTA est composé de 14 membres: l’Agence nationale de la sécurité des  systèmes d’information (Anssi), les ministères de l’Intérieur, des Armées et  des Transports, les industriels Airbus, Dassault Aviation, Safran, et Thales, le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), le  gestionnaire des aéroports parisiens Groupe ADP, Air France, la Direction des  services de la navigation aérienne (DSNA), la Fédération nationale de  l’aviation marchande (Fnam) et l’Union des aéroports français (UAF).

 

Auteur : La Rédaction avec AFP