Microsoft a fait évoluer le 24 juin les configurations techniques et de sécurité minimales pour Windows 11. Ainsi, les PC non équipés a minima d’une puce TPM 2.0, mais aussi d’un processeur Intel Core de 8e génération (Coffee Lake) ou d’un Ryzen 2000 d’AMD n’accepteront pas son nouveau système d’exploitation, dont la mise à jour gratuite sera disponible dès l’été.
La décision le 24 juin de Microsoft de choisir une puce TPM 2.0 pour sécuriser Windows 11 va certes réjouir Intel, son partenaire historique, ainsi que tous les constructeurs de PC. Rappelons que sa plateforme de confiance (TPM) est responsable du chiffrement des données stockées sur votre machine. Une composante importante à l’heure où Microsoft souhaite crypter les données de bout en bout pour les sécuriser dans son Cloud. Elle est présente sous forme de puce dans tous les PC depuis Windows 10. Elle est même intégrée désormais dans tous les processeurs commercialisés depuis environ 5 ans.
L’utilisation d’une puce TPM 2.0 est obligatoire
Microsoft a relevé le 24 juin, comme toujours lorsqu’il lance un nouveau système d’exploitation, toutes ses exigences techniques minimales pour le faire tourner, dont celles concernant la sécurité de sa plateforme de confiance (TPM).
La nouvelle plateforme technique minimum de Windows 11 présuppose désormais l’utilisation d’une puce TPM 2.0, et non plus TPM 1.2, standard publié en 2011 au moment de la sortie de Windows 10. Ce qui signifie que tous les « anciens » PC ne pourront pas installer Windows 11. L’activation du TPM 2.0 des processeurs Intel Core de 8e génération ou AMD Ryzen a minima est assez simple pour les personnes capables d’intervenir sur le BIOS ou l’UEFI de leur PC.
Les processeurs Intel Core de 8e génération ou de Ryzen 2000 d’AMD
Pendant près de 24h, Microsoft admettait publiquement que Windows 11 était aussi installable sur d’anciens PC. Or, il n’en est rien au final. Microsoft a aussi publié les exigences minimales pour les processeurs Intel, AMD et Qualcomm nécessaires à l’exécution de Windows 11. Le fournisseur préconise l’utilisation a minima de processeurs Intel Core de la huitième génération (Coffee Lake), laquelle a fait son apparition en août 2017. Ce qui exclut de facto la coûteuse Surface Studio 2 de Microsoft… qui utilise un Intel Core de septième génération. Quant à AMD, les Ryzen 3 sont désormais la norme minimum, exceptés certains processeurs Athlon pour les portables. Autres exigences matérielles, la capacité de stockage minimum est désormais de 64 Go pour les terminaux, qui devront aussi pouvoir faire tourner DirectX12.
Windows 11 sera accessible dès cet été sous forme de mise à jour gratuite pour les PC compatibles
La publication de ces nouveaux paramètres techniques sont importants car Windows 11 sera accessible dès cet été, sous forme de mise à jour gratuite pour les PC Windows 10 compatibles. Microsoft a également précisé que Windows 11 ne bénéficiera que d’une seule mise à jour majeure par an, et non plus biannuelles comme pour Windows 10.