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IAG : l’Etat lance un appel à manifestation d’intérêt

Les acteurs qui ont développé des solutions d’intelligence artificielle générative disponibles sur le marché sont invités à répondre à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la direction générale des entreprises (DGE) et la direction interministérielle du numérique (Dinum).

À l’issue d’une phase de sélection, les solutions retenues alimenteront la réflexion pour étoffer le socle technologique d’IAG Albert (API Gateway) déjà en développement et feront l’objet d’un recensement en complément d’un panorama des produits d’IA dans l’administration (qui sera prochainement publié sur le site de l’incubateur ALLiaNCE de la DINUM). Les déploiements réussis de ces solutions pourront également être documentés dans un observatoire des cas d’usage de l’intelligence artificielle aux côtés des lauréats de l’AMI « IA au service de l’efficience ».

L’appel à manifestation d’intérêt peut concerner :

-une solution complète (fondée sur de l’open source ou non), permettant à toute administration de mobiliser le potentiel de l’intelligence artificielle générative, sans avoir besoin de recourir à des profils techniques pour la mise en place, l’adaptation ou la maintenance. Peuvent notamment être proposés des outils de synthèse documentaire et aide à l’analyse de textes, des agents conversationnels, ou encore des solutions de détection de fraude et d’anomalies ;

-une brique technologique servant le déploiement des IAG dans les organisations, et par exemple sans s’y limiter : l’inférence de modèles, la gestion de bases de données vectorielles (RAG et API) avec possibilité de cloisonnement par utilisateur, l’apprentissage spécialisé (finetuning) de modèles.

Parmi les critères de sélection : la maîtrise, la pérennité et l’indépendance des systèmes d’information de l’État, l’hébergement sur un environnement SecNumCloud en France ou dans l’Union européenne, le respect de la réglementation française et européenne, notamment en matière d’IA, le respect des droits d’auteur et du traitement des données personnelles et la capacité matérielle à gérer l’utilisation simultanée d’un très grand nombre d’utilisateurs.

Toute personne morale de l’Union européenne peut candidater, dont les grands éditeurs de logiciels, les startups en phase d’accélération, les consortiums publics-privés et les associations et fondations.

Les candidats peuvent déposer leur dossier de candidature ici jusqu’au 15 mai. L’annonce des lauréats aura lieu en juin.