Partenaire principal cette année du Forum International de la Cybersécurité (FIC), Hexatrust, porte-drapeau de l’écosystème cybersécurité français, a annoncé lors de l’événement s’allier à Cloud Confidence, qui fédère des acteurs comme AntemetA, Outscale, Oodrive ou encore Jaguar Networks.
C’est une avancée importante, “une montée en puissance d’Hexatrust” selon les mots de Jean-Noël de Galzain, son président, par ailleurs CEO de Wallix. En fusionnant avec Cloud Confidence, l’association compte dorénavant 60 membres adhérents : éditeurs de solutions de cybersécurité, éditeurs et fournisseurs de Cloud de confiance (SaaS, PaaS, IaaS), utilisateurs, sociétés privés, établissement publics, intégrateurs, hébergeurs, avocats, courtiers assurance, huissiers, établissements de financement… “A l’heure du Règlement sur la protection des données (RGPD), il est parfaitement logique d’intégrer ceux qui hébergent et véhiculent la donnée dans notre dispositif”, explique Jean-Noël de Galzain.
Protéger les accès, les données et les identités
“Quand vous faites les allées du FIC, et que vous voyez certains opérateurs historiques qui vous proposent des offres dans lesquelles il n’y a que des solutions israélo-américaines, sans aucun produit français, je crois que l’on se doit, nous, d’expliquer au marché, aux utilisateurs que ce n’est pas la réalité de la cybersécurité et de l’hébergement des données. On a envie d’incarner l’idée qu’il existe une vraie alternative européenne.” “L’innovation et l’industrie européenne sont la clé de la souveraineté européenne”, est convaincu le responsable. Comme il le fait pour la cybersécurité, Hexatrust version 2 va petit à petit labéliser des offres de Cloud de confiance dès cette année.
“Le rôle d’Hexatrust est de présenter aux utilisateurs et aux intégrateurs des offres de confiance pour protéger leurs accès, leurs données, leurs identités. Pour la première fois, on a l’opportunité de sélectionner des offres de confiance dans lesquelles on retrouve de nombreuses solutions européennes et françaises. C’est l’occasion d’inverser les attitudes de consommation de nos RSSI et de nos DSI avec des alternatives crédibles”, martèle le président de l’association.
