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Hardis Group muscle son pôle conseil au plan national

La direction du pôle conseil de l’intégrateur IT grenoblois Hardis Group s’est renforcée avec l’arrivée de deux nouveaux directeurs d’agence à Paris et à Lyon, ainsi que la création d’une direction du développement nationale.

Hardis Group, un intégrateur IT grenoblois spécialisé sur Salesforce notamment, mais également un éditeur de logiciels pour la logistique, dévoile en avril la nouvelle organisation de son pôle de conseil en stratégie et transformation IT. Sa direction souhaite qu’il atteigne les 15 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025.

Composé d’une centaine de collaborateurs, ce pôle s’est renforcé en 2021 avec l’arrivée de deux nouveaux directeurs d’agence à Paris et Lyon et d’une directrice du développement. Issus du monde du conseil, cette nouvelle équipe de direction porte de nouvelles offres pour accompagner les PME et les filiales des grands groupes.

Ce pôle Business Consulting est dirigé par Rémy Dujardin, qui était présent depuis sa création en 2000. La direction du développement et du marketing a été créée et confiée à Sandrine Jaffre, une ex-cadre d’EY.

Quant à l’agence de Paris, elle est pilotée par Francois Roulin, qui a rejoint Hardis Group durant l’été 2021 après avoir développé les activités françaises du cabinet de conseil Kobaltblau Management Consultants. Celle de Lyon est dirigée depuis 2020 par Cyprien Pouzargue, un spécialiste en supply chain qui a un parcours au sein de grands cabinets de conseil.

Enfin, l’agence de Grenoble reste sous la direction de Thomas Costes, un spécialiste du secteur de l’industrie qui avait rejoint Hardis Group en 2017 et qui a évolué ensuite au poste de responsable d’agence depuis 2019.

Toujours en 2019, Hardis Group avait engagé une transmission capitalistique. CM-CIC Investissement, filiale de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, associé à Bpifrance, était devenue actionnaire de référence, aux côtés de Nicolas Odet (le président de Hardis Group) et Yvan Coutaz (directeur général) et une trentaine de cadres, qui détiendront ensemble près d’un tiers du capital. Les fondateurs avaient accompagné également cette étape en réinvestissant.