L’Europe est un marché essentiel pour les spécialistes de la signature électronique. Pour pouvoir y pénétrer, il leur faut un sésame normatif que vient d’obtenir l’américain GlobalSign.
Les prestataires de services de confiance, les PSCo tels qu’on les nomme en France, ou TSP, trust service provider, dans les pays anglophones, ont le vent en poupe. Un succès qui repose sur l’une des conséquences de la numérisation de l’économie, la nécessité de sécuriser les échanges et de conserver les preuves sous leur forme numérique. Au cœur des dispositifs, la signature électronique s’appuie sur des certificats délivrés par des autorités de certification, elles-mêmes accréditées au niveau national et européen.
Habilité à vendre de la SEQ
GlobalSign vient d’annoncer la reconnaissance officielle de son statut de PSCo qualifié au titre du règlement européen eIDAS. Ce qui lui donne le droit désormais de vendre de la SEQ (signature électronique qualifiée), soit le niveau de fiabilité maximum pour une signature selon les termes de l’eIDAS. Les PSCo retenus par la Commission Européenne figurent pays par pays dans une liste publique. GlobalSign ne vient cependant pas renforcer la liste française, qui compte une vingtaine de prestataires certifiés, mais celle de la Belgique, la conformité eIDAS de l’éditeur américain ayant été délivrée au niveau de l’UE et non pas d’un État membre. Ses certificats qualifiés pour les signatures et les cachets électroniques seront disponibles au mois de décembre prochain.