On le sait peu, mais le secteur public représente près du tiers des ventes de Palo Alto Networks en France. Un secteur clé pour l’américain qui se place désormais en tête du classement mondial des éditeurs de solutions de sécurité.
Palo Alto Networks est venu en force sur le FIC 2019. L’éditeur américain a fait du secteur public une de ses priorités sur le marché français. « Le secteur public représente 30 % de notre chiffre d’affaires en France et connaît une très forte dynamique » résume Raphaël Bousquet, vice-président EMEA South de Palo Alto Networks.
Avant même l’entrée en application de la directive NIS et du RGPD, l’américain a connu une forte hausse de son chiffre d’affaires en France et a renforcé ses effectifs sur le secteur public français en 2018. Le dirigeant de Palo Alto Networks ajoute : « On considère que le marché de la cybersécurité a une croissance de l’ordre de 8 à 10 % au niveau mondial. Palo Alto a terminé une année fiscale avec une croissance de 30 %, et la France est au-delà de cette dynamique ! C’est tout particulièrement le cas du secteur public. Nous avons une quinzaine de collaborateurs en France dédiée à ce marché sur 70 personnes. C’est 3 fois plus qu’il y a trois ans. »
Accompagner les entreprises dans le Cloud
L’américain a complété son portefeuille produit en 2018 par l’acquisition de RedLock pour 173 millions de dollars, une startup spécialisée dans la sécurisation des déploiements dans le Cloud Public, une technologie que Palo Alto va combiner à celle d’Evident.io, achetée quelques mois plus tôt. L’objectif est bien d’accompagner les entreprises dans leurs migrations vers le Cloud, un mouvement désormais bien lancé, y compris dans l’Hexagone.
Le chiffre d’affaires de Palo Alto dépasse les 3 milliards
Raphaël Bousquet souligne : « Nous avons connu une très forte hausse d’activité en 2018. Nous avons doublé nos équipes et, avec un portfolio produits très large, nous sommes devenus le numéro 1 mondial du secteur en chiffre d’affaires. Notre CA est aujourd’hui au-delà des 3 milliards d’euros et nous investissons 400 millions d’euros en R&D. Nous devons être plus rapides que les attaquants. Notre priorité, c’est innovation. »
Palo Alto travaille en étroite relation avec l’ANSSI, notamment en informant ses équipes et le COSSI (Centre opérationnel de la sécurité des systèmes d’information) des nouvelles attaques détectées par son équipe de Threat Intelligence. Notamment référencé par l’UGAP, Palo Alto Networks compte la Gendarmerie Nationale et le ministère des Armées parmi ses clients.
Auteur : Alain Clapaud