Le chemin de la dématérialisation des factures est encore long : qu’il s’agisse de factures entrantes ou sortantes, les formats papier et PDF simples restent encore les plus répandus pour 92 % des entreprises lors des échanges avec leurs partenaires commerciaux.
Pourtant, 4 entreprises de plus de 500 salariés sur 10 disposent d’un système d’échange de données informatisé (EDI) ou exploitent un portail dédié, souligne Comarch, éditeur spécialiste de l’intégration de services et solutions IT, qui a mené avec OpinionWay au mois d’octobre 2018 une étude sur la gestion des factures dans les entreprises françaises. Près de 200 représentants d’ETI ont été interrogés.
Des partenaires peu ou pas assez équipés
Pour justifier leur choix de conserver un format traditionnel, 33 % des dirigeants indiquent qu’une majorité de leurs partenaires ne sont pas encore connectés à des systèmes tels que l’EDI. D’autres mettent en avant les limites géographiques liées aux aspects légaux (17 %) ou encore un business model non adapté à la solution (15 %). Les personnes interrogées sont toutefois conscientes des inconvénients que représentent les formats papier et PDF : 39 % d’entre elles redoutent la perte des factures, 21% les retards de paiements, 19 % les factures incorrectes, et 16 % les impayées.
Parmi les éléments qui poussent les entreprises consultées à adopter une solution de dématérialisation des factures, ce sont les obligations légales (41 %) qui influencent avant tout les dirigeants. Après l’adoption d’une solution, le bénéfice environnemental est reconnu de manière quasi unanime par les ETI (90 %), suivi d’une meilleure gestion comptable pour une traçabilité optimisée (88 %), un gain de temps (82 %) et, enfin, une diminution des coûts (77 %).