Une étude mondiale montre que l’IT est submergé par les data, passant en moyenne 15% de son temps à essayer de trier les alertes de monitoring.
Cette étude menée par Vanson Bourne pour Dynatrace auprès de 800 DSI d’entreprises de plus de 1 000 employés dans 9 pays (France, Etats-Unis, Grande Bretagne, Allemagne, Chine, Australie, Singapour, Brésil, Mexique) révèle un écart croissant entre les ressources IT disponibles et celles requises pour répondre à l’accroissement de la complexité et de l’étendue des écosystèmes cloud d’entreprise. Les responsables IT du monde entier sont préoccupés par leur capacité à supporter efficacement leur entreprise, à mesure que les solutions de monitoring traditionnelles et les approches sur-mesure submergent leurs équipes avec des données et des alertes qui génèrent davantage de questions que de réponses.
D’après les réponses fournies par les DSI interrogés, les équipes IT et d’exploitation cloud reçoivent en moyenne presque 3 000 alertes par jour sur leurs outils de monitoring et de gestion, soit une augmentation de 19 % au cours des 12 derniers mois. Un nombre trop élevé auquel 70 % des DSI ont du mal à faire face.
75 % des organisations déclarent que la majorité des alertes issues n’est pas pertinente. En moyenne, seules 26 % des alertes reçues chaque jour par les organisations nécessitent véritablement une action.
Avec un tel volume d’alertes, une équipe IT passe en moyenne 15 % de son temps disponible à essayer d’identifier sur quelles alertes elle doit se concentrer, et lesquelles peuvent être ignorées.
En cause, selon l’étude, les outils de monitoring traditionnels qui ne fournissent de données que sur un nombre restreint de composants de la stack technologique. Cela contraint les équipes IT à intégrer et corréler manuellement les alertes, afin de filtrer les doublons et les faux-positifs, puis d’identifier manuellement les causes sous-jacentes des problèmes. Le temps passé à l’identification représenterait en moyenne un coût annuel de plus de 1,5 millions de dollars pour les organisations.