Les français sont mitigés face à ce risque. Ils sont près d’un sur deux (46 %) à craindre qu’une cyberattaque vienne troubler les élections, contre 42 % qui estiment qu’elles ne devraient pas être impactées.
Le spécialiste en sécurité Avast a eu l’idée de réaliser ce sondage en ligne auprès de 501 répondants entre le 1er et le 15 février 2017 en France. Avant donc que le Président de la République François Hollande annonce le 1er mars la « mobilisation » de « tous les moyens nécessaires de l’Etat » pour faire face aux cybermenaces qui planent sur les présidentielles. Ou encore que le vote électronique pour les Français résidants à l’étranger soit annulé début mars. Ou même avant le détournement de la page officielle de François Fillon sur Wikipédia il y a quelques jours. On peut donc penser que les craintifs seraient plus nombreux si l’enquête était réalisée aujourd’hui.
On notera que selon le sondage d’Avast, 20 % des français considèrent Facebook et Twitter comme des sources d’information sûres pour les élections, de quoi servir les desseins des hackers qui voudraient diffuser de fausses informations sur les réseaux sociaux, comme cela a été le cas pendant les élections américaines. On se rassurera, peut-être, avec ces chiffres : 63 % des répondants déclarent vérifier la véracité d’une news publiée sur ces plateformes sociales, et 67 % pensent qu’elles ne représentent pas une source d’information fiable pour les élections.
A lire aussi : Elections présidentielles : Google offre aux candidats une protection contre les attaques informatiques
Le vote électronique des Français de l’étranger annulé pour des raisons de vulnérabilité
