Environ un tiers (37%) des entreprises se disent fortement ou extrêmement exposées aux risques numériques et elles placent ces derniers en tête de leurs préoccupations aux côtés de l’inflation, révèle une étude du cabinet PwC publiée lundi.
L’IA générative, qui permet de produire des textes, images et sons sur simple requête en langage courant, est vue par 60% des entreprises comme une opportunité, note PwC dans un communiqué, rapportant les résultats de l’édition 2023 de son enquête mondiale sur les risques. Menée auprès de plus de 3.900 dirigeants et responsables de la gestion du risque dans des entreprises situées sur 67 territoires, l’enquête révèle que se préparer aux investissements technologiques, notamment en vue du développement de l’IA, pousse la majorité des organisations à passer en revue les risques auxquels elles sont exposées. 37% se disent “fortement” ou “extrêmement” exposées aux cyber-risques, juste derrière les risques liés à l’inflation (39%). Les dirigeants chargés de la gestion du risque classent même les cyber-risques avant l’inflation.
L’obligation de prendre des risques pour progresser
“Il est clair que les organisations doivent se transformer, et les nouvelles technologies jouent un rôle essentiel dans ce processus”, assure Sam Samaratunga, responsable de gestion des risques de PwC. Alors, s’il n’est pas surprenant que les risques cyber et numériques soient une priorité en 2023, l’enquête souligne aussi que si les organisations ne prennent pas de risques, elles ne progresseront pas ! Mais toutes les entreprises ne sont pas égales, selon PwC, qui explique que s’il existe “une ambition claire parmi la plupart des organisations d’adopter une approche du risque davantage axée sur la technologie”, beaucoup n’en sont encore qu’aux balbutiements. Parmi les entreprises interrogées, seules 5% sont des “pionnières du risque”, ce qui signifie qu’elles sont bien plus susceptibles de considérer l’IA générative comme une véritable opportunité ou de prendre des risques.
La rédaction avec AFP