En recourant aux outils et technologies numériques, le chiffre d’affaires des entreprises pourrait augmenter considérablement, à hauteur de 578 milliards de dollars, en Europe dont 198 milliards en France, d’ici à 2018.
Alors qu’une hausse de 5 % du chiffre d’affaires des entreprises européennes a été enregistrée grâce aux outils et technologies numériques, représentant 150 milliards de dollars, pour l’année 2015, les cadres européens tablent, pour les deux prochaines années, sur une hausse de 8,4 % de l’impact sur le chiffre d’affaires total généré par l’informatique nouvelle génération, notamment l’intelligence artificielle, le Big Data et la blockchain, révèle une étude réalisée par Cognizant, en collaboration avec Roubini Global Economics. Cette informatique nouvelle génération permet de renouveler les business models, les sources de revenus et les types de relations clients, tout en réduisant la structure des coûts.
Le recours aux outils et technologies numériques au sein des processus pourrait ainsi permettre d’accroître considérablement le chiffre d’affaires des entreprises à hauteur de 578 milliards de dollars, dont 198 milliards en France, d’ici à 2018.
À l’inverse, l’analyse révèle qu’une adoption tardive des technologies numériques pourrait générer une perte de 808 milliards de dollars, dont 111 milliards en France, d’ici à 2018.
Un tiers de personnes interrogées estiment que leur leadership actuel est incapable de proposer des stratégies numériques ou pire qu’il ignore totalement la réalité des besoins. 30 % d’entre elles pointent du doigt un manque d’investissement de leur direction dans les nouvelles technologies et 29 % une certaine réticence de cette dernière envers les nouvelles méthodes de travail.
L’étude met également en évidence les principaux obstacles auxquels sont confrontées les entreprises lors du passage au numérique : craintes en matière de sécurité (24 %), contraintes budgétaires (21 %) et déficit de compétences (14%).
Cette étude internationale a été menée auprès de 2 000 dirigeants de différents secteurs, 250 managers responsables d’équipe, 150 étudiants de MBA dans de prestigieuses universités du monde entier et 50 futurologues (notamment journalistes, universitaires et écrivains).