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En 4G, 32 % des consommateurs ruraux privés de “bon haut débit”, selon UFC-Que Choisir

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(AFP) – Malgré le réseau mobile 4G, 32% des consommateurs en zones rurales sont privés de “bon haut débit”, à savoir une connexion internet ayant un débit supérieur à 8 Mégabits par seconde, selon une étude de l’UFC-Que Choisir publiée jeudi.

L’association a lancé l’an dernier l’application mobile “Queldébit”, qui lui permet, sur la base des résultats compilés des utilisateurs, “d’établir des indicateurs permettant de faire la transparence sur la qualité des réseaux mobiles à l’échelle nationale, et des territoires”.

Selon l’UFC-Que Choisir, les chiffres sur le réseau mobile 4G mettent en évidence “une inégalité territoriale extrêmement marquée” puisque, dans les zones urbaines, les débits moyens sont 66% plus élevés qu’en zones rurales (55,3 Mbit/s contre 33,3 Mbit/s).
Par ailleurs, 14,3% des débits relevés sont inférieurs à 3 Mbit/s, débit minimal pour accéder aux services de base de l’internet mobile, tandis que le “bon haut débit” défini par le gouvernement, à savoir un débit au moins égal à 8 Mbit/s, n’est pas atteint dans 25% des cas au niveau national et dans 32% des cas en zones rurales.

N’acceptant pas que, près de 10 ans après le lancement de la 4G, un haut débit de qualité demeure encore chimérique pour de nombreux consommateurs, l’UFC-Que Choisir appelle les pouvoirs publics à enfin imposer aux opérateurs une qualité de service minimale permettant d’utiliser dans de bonnes conditions l’internet mobile, partout où la couverture mobile est prétendument assurée“, a fustigé l’association dans un communiqué.

Lancé en 2013, le Plan “France Très Haut Débit” doit permettre de couvrir l’intégralité du territoire français en très haut débit (débit supérieur à 30 Mbits/s) d’ici à 2022. Il représente un investissement total de 20 milliards d’euros publics et privés.
Le “New Deal Mobile”, accord signé en janvier 2018 entre le gouvernement, le régulateur des télécoms et les opérateurs, ambitionne de résorber d’ici à 2022 en France les “zones blanches-centres bourgs“, à savoir les territoires non couverts par des réseaux mobiles de dernière génération comme la 4G.