L’Arcep et l’Arcom publient, en lien avec l’ADEME, le référentiel général de l’écoconception des services numériques. L’objectif de ce référentiel est de réduire, dès leur conception, l’empreinte environnementale des services numériques : sites web, plateformes vidéo, applications, ou encore outils d’intelligence artificielle.
Élaboré avec la collaboration de la direction interministérielle du numérique (Dinum), de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) et de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), le document a été présenté ce vendredi 17 mai au Conseil National des Arts et Métiers à Paris.
78 critères concrets
C’est la loi relative à la réduction de l’empreinte environnementale du numérique (loi REEN) qui a confié à l’Arcep et l’Arcom la définition, en lien avec l’ADEME, du contenu de ce référentiel. Il rassemble une série de 78 critères concrets à mettre en place pour assurer l’intégration des enjeux environnementaux dès la conception d’un service. Chacun des critères est accompagné d’une fiche pratique précisant ses modalités de mise en œuvre et de validation. “En suivant ces indications, les professionnels du numérique peuvent construire leur stratégie de prise en compte des enjeux environnementaux lors du développement d’un service numérique et en rendre compte en publiant une déclaration d’écoconception. Afin de faciliter le suivi en continu des efforts entrepris, il est aussi possible de calculer un score d’avancement renseignant son niveau de maturité vis-à-vis du référentiel“, expliquent l’Arcep et l’Arcom dans un communiqué commun.
Quatre objectifs ont été poursuivis par les deux organisations : allonger la durée de vie des terminaux, promouvoir une démarche de sobriété environnementale, diminuer les ressources mobilisées sur le cycle de vie du service numérique, enfin accroître le niveau de transparence sur l’empreinte environnementale des services numériques.