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Des emplois IT bien rémunérés,
des jeunes pas assez bien formés
Alors que le secteur de l’IT et du digital embauche avec de bons salaires, des formations techniques manquent encore aux plus jeunes. Et on pourrait manquer de ressources compétentes en matière de cybersécurité
Pour 82% des DSI, il existe une inadéquation entre la formation et leurs attentes
L’IT et le digital sont des secteurs en constante mutation. Enjeux, métiers, technologies : tout bouge constamment et les formations doivent sans cesse s’adapter. Une enquête de Robert Half, expert mondial du recrutement spécialisé, montre que les jeunes candidats manquent encore de certaines compétences techniques. 82% du panel jugent que les jeunes candidats ont un manque de compétences en :
- Développement d’applications (22%)
- Administration systèmes (15%)
- Gestion de projets (15%)
- Développement Web (15%)
- Compétences logicielles (14%).
73% des responsables informatique craignent un plus grand nombre de menaces de sécurité d’ici 5 ans du fait d’une pénurie de ressources compétentes.
Le boom des prestataires indépendants
Le cabinet Hays, qui œuvre dans le recrutement spécialisé, en partenariat avec RegionsJob, a publié mi-janvier son étude de rémunération nationale. Si 69% des employeurs envisagent de recruter en 2017, les candidats interrogés restent vigilants : parmi eux, 58 % ont l’intention de changer d’emploi (contre 65% en 2015). Sur le secteur informatique, ce qui frappe c’est l’évolution des mœurs du recrutement : de plus en plus de directions des Systèmes d’Information font appel à des prestataires indépendants travaillant à leur propre compte. Ces derniers sont perçus comme un nouveau mode de soutien externe aux équipes internes sur leurs problématiques IT.
Des salaires de 30 à 40% supérieurs à ceux des employés en interne
Les freelances prennent une place de plus en plus importante dans l’évolution des effectifs des entreprises françaises. La part de prestataires employés en CDI dans une société de services informatiques (SSI, ESN) diminue face au nombre croissant de travailleurs indépendants. L’Angleterre et l’Allemagne ont servi de modèle à la France qui tend aujourd’hui à leur ressembler en démocratisant le recrutement de prestataires en informatique. « La complexité des tâches administratives liées au statut ainsi que la recherche de nouveaux clients auraient pu représenter un frein et une crainte. Cependant, les freelances apprécient la flexibilité et la liberté qu’apporte leur mode de travail. Ce mode de vie est de plus en plus choisi parmi les travailleurs du secteur », explique le rapport.
La rémunération d’un consultant indépendant représente une somme journalière évaluée en fonction de l’expertise de l’informaticien, appelée « taux journalier » qui oscille en moyenne entre 450 et 600 €.
L’étude constate que « le salaire d’un travailleur indépendant est 30 à 40% supérieur à celui d’un employé informatique en interne ». Les taux journaliers pratiqués en régions demeurent stables par rapport à l’année précédente.
La transformation digitale à l’origine des projets importants
Les projets importants s’orientent principalement vers la transformation digitale de l’entreprise. On note une forte demande en développement d’applications web et mobile.
Les développeurs restent donc très prisés. Il existe également une forte activité autour des projets d’infrastructure, « pierre angulaire » des DSI. Les sujets liés à la Business Intelligence, au Cloud et à l’analyse de données représentent également de forts enjeux pour les services informatiques.
Télécoms et informatique – Les salaires techniques pour 2017
Systèmes d’information :
des rémunérations stables
« Clairement, le critère de la rémunération reste central dans la prise de décision des candidats. Alors que les entreprises sont de plus en plus transparentes sur leurs grilles salariales, les collaborateurs disposent de véritables opportunités pour comparer. Il est donc indispensable de faire preuve de souplesse et de cohérence dans ses pratiques salariales », explique Olivier Gélis, directeur général de Robert Half France. Dans les métiers du digital, les salaires évoluent à la hausse selon le recruteur. Même si, précise-t-il, il est nécessaire de prendre une dimension stratégique ou de présenter des compétences spécifiques pour bénéficier de rémunérations plus attractives. Ainsi, un Chief Digital Officer disposant de fortes compétences techniques pourra bénéficier d’un salaire jusqu’à 30% plus élevé par rapport à un profil « classique ». Du côté des systèmes d’information, les salaires restent, eux, stables
Les salaires 2017 dans l’infrastructure