1000 participants et 200 orateurs se sont côtoyés pendant les trois jours de l'Open World Forum qui s'est tenu à Paris fin septembre. Rassemblant décideurs, communautés et développeurs, la manifestation abritait également la troisième édition du «CIO Summit», un think tank de DSI dont les membres se sont cette année demandés en quoi l'Open Source leur apportait des réponses.
C’est Véronique Torner, co-fondatrice et co-présidente d'Alter Way, qui a orchestré ce “CIO Summit”. “C'est un lieu d'expression entre DSI sur l'Open Source”, explique- t-elle. “Si la première année nous avions surtout des convaincus, la deuxième édition a beaucoup tourné autour de la crise”. Pérennité et cloud ont été les thèmes majeurs de 2011, s'inscrivant dans la thématique plus large de la place des solutions Open Source. “Nous faisons plus de place cette année à des sujets stratégiques, qui dépassent même la notion de SI”, précise Véronique Torner. Parmi les quelque 80 à 100 participants, nous avons rencontré Thibault d'Allemagne, DSI du SFIC (Syndicat Français de l'Industrie Cimentière), un organisme professionnel d'une soixantaine de personnes qui défend les intérêts des cinq cimentiers français. La structure de cet organisme est assez complexe car il compte cinq organisations professionnelles différentes (SFIC, Atilh, Betocib, Fondation EFB et Cimbeton). Mais le SI est commun aux 5 entités et comporte une centaine d'unités personnelles et une vingtaine de serveurs, essentiellement sous Linux et Unix, hébergeant les applications (comptabilité, statistiques…), mais aussi la téléphonie, la messagerie, le service de fichiers, les annuaires techniques et annuaires de prospects, des outils de gestion cartographique et un système de sauvegarde. Les serveurs hébergent en outre le site Web du SFIC, qui enregistre 1 million de visiteurs par an.