En mutualisant ses ressources de stockage, l'entreprise cherche à protéger ou à synchroniser ses fichiers, sans trahir les transactions des salariés et des clients.
L'économie partagée, leitmotiv du Cebit 2013 début mars à Hanovre, se déclinait sur de nombreux stands présentant des solutions de suivi collaboratif destinées aux entreprises privées ou aux collectivités publiques. Parallèlement, des millions de tablettes et de smartphones – aux capacités de stockage limitées – sauvegardent déjà dans le nuage public associé à leur système, de très nombreux documents plus ou moins confidentiels. La protection de ces données échappe alors à l'organisation, au profit d'un prestataire comme Google, Microsoft ou encore Dropbox.
Consolidation oblige, le datacenter incite à mutualiser des ressources plutôt qu'à les acquérir dans chaque filiale ou sur chaque poste de travail. Faire plus avec moins de matériels, moins d'investissements, c'est aussi la promesse de la virtualisation et celle du Cloud Computing qui s'appuie sur ce fondement technologique.
Les décideurs semblent de plus en plus réceptifs à l'approche, à une condition toutefois: ils veulent pouvoir piloter l'ensemble de leurs ressources, où qu'elles résident : au siège, chez un sous-traitant, ou dans le centre de données d'un prestataire.