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Quand les finances publiques changent de Cobol

La Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) a la charge de la TVA, le coeur du système fiscal français. Les applications critiques calculant et gérant cette taxe sont écrites en COBOL et existent depuis des années. Pour moderniser dans la continuité et consolider l'infrastructure, la Direction a décidé de changer de version de COBOL tout en renouvelant plus de 600 serveurs !

“La DGFiP gère, entre autres, les hypothèques et la TVA. Aujourd’hui, les traitements sont très décentralisés. On parle ici de centaines de serveurs distribués dans les différents centres, avec un ou deux serveurs par site. C’est l’architecture historique de la Direction. Mais cette infrastructure était arrivée aux limites de ses possibilités et de son évolution. La Décision fut prise de la renouveler”, explique Marc Padovani, directeur avant-vente HP stockage et serveurs.
L’objectif était aussi de mettre en place un COBOL plus ouvert et de moderniser l’infrastructure pour apporter plus de performance et de disponibilité aux applications critiques. L’appel d’offres fut lancé début 2007, pour une mise en place du projet de modernisation en 2008. Le point critique était la conservation du patrimoine applicatif COBOL avec le même fonctionnement. “L’erreur n’était pas une option possible ! Il ne fallait pas une solution inférieure ou différente de celle existante”, commente Marc Padovani.

Le projet étant sensible et stratégique, de nombreuses réunions furent nécessaires pour définir les processus d’évolution. En réalité, il y avait deux projets de modernisation en un : la partie matérielle et la partie COBOL. Pour cette dernière, HP s’est rapproché de la société française COBOL-IT, spécialiste COBOL en open source.