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Le taux d'échec des projets IT reste un sujet sensible pour de nombreuses DSI et concerne toutes les entreprises.
Une enquête de Sciforma (novembre 2010) évoquait que 25 % de tous les projets d’entreprises subissent des retards, 33% des projets courts (- 3 mois) étaient concernés contre 21 % pour des projets de 6 à 12 mois. L’observatoire des projets stratégiques, plus spécifique aux projets IT évoquait dans son étude 2011 (même si le nombre de réponses nuancent le résultat), que 47 % des sondés estiment que +50 % des projets se soldent par un succès. Cependant, 26 % disent que 50 % des projets dérapent. Et surtout, 55 % précisent que 16 à 50 % des projets stratégiques sont abandonnés. En creusant les réponses, l’observatoire pointe un problème malheureusement récurrent et inquiétant : la moitié des problèmes et défauts sont découverts très tôt, mais jusqu’à 50 % des problèmes le sont tardivement. Nous avons l’habitude de lire que 60 à 80 % des projets IT subissent des retards ou ne correspondent pas aux spécifications demandées. Même si ce taux tend à baisser, la DSI ne doit pas se voiler la face : il existe toujours des problèmes d’organisation, de conduite de projet, de défaut de méthodologie appliquée avec rigueur et méthode (sic !). Tout cela remet en question la qualité du projet IT. Un projet logiciel forme un tout cohérent où le test, et in fine la qualité logicielle, doit prendre toute sa place. Heureusement, le test n’est plus, pour de nombreuses entreprises, une variable négligeable et d’ajustement mais encore fautil que la notion de tests soit bien comprise et bien intégrée à l’ADN des équipes métiers et techniques. En complément, la qualité logicielle doit être, elle, dans l’ADN de l’entreprise de la direction générale à l’utilisateur. Regardons tout d’abord les chiffres. En octobre 2010, PAC (Pierre Audoin Consultants) indiquait que les dépenses liées au testing s’élevaient à 79 milliards € au niveau mondial, en France, 500 millions € étaient consacrés aux tests et avec une croissance annuelle assez forte de 5 % (minimum). Cette tendance devrait encore se confirmer pour 2012, avec une hausse d’environ 4% pour le testing. “Le marché français du test a su rattraper en quelques années un retard de maturité constaté vis-à-vis de ses voisins européens. De la définition des stratégies de test en amont, à la mise en place de centres de testing dédiés, structurés autour de pratiques fortement industrialisées, la qualité logicielle et le test sont devenus stratégiques pour les entreprises.” commente Arnold Aumasson, Directeur Business & Développement pour PAC.