Le patrimoine applicatif dans le système d'information s'accroît chaque jour. Comme le vin, chaque application se bonifie ou se déprécie avec les ans. Comment aborder, sans trop de rupture, une modernisation ? Tout changer serait extrême mais ne rien faire est tout autant suicidaire.
Tout d’abord qu’entend-t-on par “modernisation” des applications ? Les stratégies sont variées : faire dans la continuité en restant sur du Cobol mais en changeant de version, renouveler la partie matérielle (voir le projet de la DGPIF), garder uniquement le coeur métier (données et règles métiers) sur le mainframe et déporter le reste sur des systèmes ouverts (Windows, Linux…), passer à des progiciels du marché, à des technologies usitées sur le web 2, ou encore faire un déploiement dans du cloud privé ou public. “Il n’y a pas de Big Bang. La modernisation se fait étape par étape” précise Caroline Morice (marketing manager, Micro- Focus). En d’autres termes, c’est bien fini les projets de réécriture massifs, mettant en péril le métier de l’entreprise.