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A l'heure des budgets resserrés, les activités d'impression sont souvent perçues comme mal rationalisées. De mauvaises habitudes freinent encore l'optimisation des services alors que le potentiel technologique de l'offre est reconnu. Comment les solutions d'impression peuvent-elles s'imposer comme des composantes intelligentes connectées au SI de l'entreprise ?
Si une publicité comparative devait aujourd’hui vanter la qualité d’un parc d’impression, sur quels critères s’appuierait-elle ? Sur les performances du matériel, son avance technologique et ses caractéristiques environnementales probablement, sur son intégration au coeur des processus de l’entreprise très certainement. Le volet fonctionnel et les ressources qui en découlent prennent le pas sur la technique. Arrivée en bout de course, celle-ci ne nous promet d’ailleurs plus de grands bouleversements. Les évolutions et les mutations sont plutôt à chercher dans le trait d’union que l’on veut bien placer entre des solutions d’impression, désormais multifonctions, et la gestion globale du document. Il y a déjà quelques années que les fabricants martèlent qu’il faut imprimer mieux, sous-entendant que l’on imprimait jusqu’alors mal. En cause, des parcs pas ou peu gérés, une typologie des besoins inadaptée et, a fortiori, une maîtrise des coûts inexistante. Pourtant, au moment où les budgets alloués étaient larges, ces mêmes fabricants ne plaidaient pas forcément pour un usage encadré de l’impression. Lorsque des études officielles ont confirmé le potentiel d’économies que pouvait représenter une impression rationalisée, les stratégies d’optimisation ont cependant fait consensus. Elles ont favorisé l’abandon partiel du modèle de simple coût à la page instauré par les fabricants de copieurs, au profit d’une approche plus large, capable d’harmoniser les dépenses générées par des périphériques hétérogènes et correspondant à des typologies d'utilisateurs ou de services différents.