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Qui envisagerait aujourd'hui, dans une économie en pleine ébullition, de développer son propre logiciel de comptabilité ? C'est pour cette raison que les progiciels fleurissent, qu'ils soient intégrés dans le SI global de l'entreprise (via l'ERP, en général) ou «standalone».
Au moment même où la TVA à taux réduit passe de 5,5 % à 7 %, ce qui ne représente en principe qu'un ajustement mineur, les logiciels financiers doivent s'adapter à des changements plus importants, comme le passage à SEPA ou la loi LME (Loi de Modernisation de l'Économie). Et voici déjà qu'une TVA sociale semble pointer son nez dans les mois à venir. Pour illustrer l'inertie des entreprises, qui contraste avec une réglementation toujours en évolution, il peut être utile de rappeler que lors de la mise en place des normes IAS/IFRS, il y a quelques années, une entreprise sur deux n'avait rien entrepris quelques mois seulement avant l'entrée en vigueur du système. Ceci n'arrête pourtant pas les autorités nationales et internationales, qui n'ont de cesse de mettre en place de nouvelles normes et standards.
