- Les APT, ces cyber-espions
- Témoignage - L'assureur OCSO DIOT met en place un véritable service de GED, avec salle et équipe dédiées
- Cegid enrichit sa suite Dématérialisation RH à l'heure du travail hybride
- Cegid enrichit sa suite Dématérialisation RH
- Cegid RH
- Témoignage - L'assureur OCSO DIOT met en place un véritable service de GED, avec salle et équipe dédiées
Nouvelle arme d'une guerre économique en période de crise économique, l'APT (Advanced Persistent Threat), menace évoluée et persistante, ou menace informatique évoluée à action prolongée, vise aussi bien les Etats-nations que les entreprises industrielles et financières. Voyage aux pays du spy-hacking.
Mai 2005, la police britannique est saisie d’une plainte pour piratage de la part d’un auteur de roman : ainsi commence une aventure qui va transformer l’histoire de la Sécurité Informatique. Car celui qui a diffusé les “bonnes feuilles” du roman n’est autre que le gendre de l’auteur, Michael Haephrati, développeur d’un logiciel d’espionnage commercialisé sous le nom de Target Eye. Il a piraté l’ordinateur de son beau-père, auteur lui aussi à ses heures ! Scotland Yard découvre que Michael Haephrati, avec l’aide de son épouse, s’est spécialisé dans l’injection de spywares très discrets, non pas en Angleterre, mais en Israël. Et cela fait des années que cela dure. La chaîne télé Yes surveillait le câblo-opérateur Hot, les opérateurs télécom Pelephone et Cellcom “fliquaient” les activités de leur concurrent Partner,… la moitié d’Israël surveillait l’autre moitié du pays. Michael Haephrati écope de 2 ans de prison, son épouse de 4, et certaines ramifications de l’affaire sont vite étouffées.