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Knowings stimule le KM hybride

Entraîné par une convergence vers le Réseau Social d'Entreprise, le Knowledge Management est de retour. Patrick Michels, PDG et fondateur de Knowings, explique pourquoi ces deux approches opposées hier se complètent aujourd'hui, et illustre leur mise en œuvre à travers les fonctionnalités de sa nouvelle offre CollaborativeECM.

En 1988, le chercheur suisse Etienne Wenger lance le concept de «community of practice». C'est le point de départ d'une révolution de la gestion de la connaissance, où les collaborateurs d'une entreprise peuvent partager leur savoir d'une manière peu formelle. Car ces communautés de pratique ont la particularité de n'organiser aucune séance de réunion. Ils collaborent par échange mutuel du savoir, utilisant le mail, bien sûr, mais bien souvent un espace dédié. «Il y a aujourd'hui un réel regain d'intérêt pour le Knowledge Management», constate Patrick Michels. «C'est grâce au Réseau Social d'Entreprise dont on pouvait penser qu'il allait enterrer le KM. En réalité, le RSE a remis au goût du jour le KM en devenant l'un de ses carburants. C'est dans ce sens que l'on peut désormais parler de KM hybride, une gestion de la connaissance qui consomme deux énergies : les communautés de pratique qui créent de la dynamique humaine pour favoriser la collaboration et créer des savoirs, et maintenant le RSE qui apparaît finalement comme une autre forme d'animation de ces communautés. Avec ces deux carburants, le KM est plus puissant. Et c'est une chance car dans une économie du savoir, il est plus que jamais nécessaire de capitaliser sur les savoirs et les partager».

Dans la logique avancée par ses concepteurs, la solution Knowings Collaborative ECM possède la capacité de tirer du sens et du savoir des contenus. Elle a également d'autres atouts. D'abord un design et une ergonomie poussés, conformes aux standards actuels et réalisés par des prestataires impliqués dans la construction de l'offre. Ensuite une vocation à fournir aux PME comme pour les grands comptes des usages multiples : «on peut réaliser un extranet ou un intranet collaboratif, commencer par une application simple qui va stocker quelques documents et faire collaborer quelques personnes, puis rajouter une couche sociale qui va faciliter les échanges et fournir plus de collaboration tout en conservant des fonctions de GED… Notre suite logicielle est un peu le couteau suisse ou l'ERP du contenu non structuré», explique Patrick Michels.