Dévoilé en automne dernier, Hyper-V Cloud complète l'offre Microsoft sur les infrastructures en tant que services (IaaS) tout en étant une solution dédiée au cloud privé. S'il s'agit avant tout d'une marque «marketing», Hyper-V Cloud répond à un besoin que l'éditeur adressait mal auparavant.
Jusqu’à présent, Microsoft disposait de deux offres : Windows Azure (Plate-forme de cloud computing, ou PaaS) et Hyper-V / gamme System Center (virtualisation et administration environnement virtualisé). Une 3e brique concerne les logiciels en ligne (principalement Microsoft Online Services). Il manquait à Microsoft une offre packagée d’infrastructure cloud (et particulièrement dédiée cloud privé comme peut le faire VMware). Hyper-V comble donc un vide dans la gamme cloud.
Hyper-V Cloud met en avant :
– partage des services
– montée en charge et élasticité de l’infrastructure
– disponibilité continue
– automatisation des workflows
– portail et catalogue de services
– intégration de la sécurité et de l’identité
Qu’est-ce que le cloud privé ?
Le cloud privé transforme le datacenter, les serveurs en une infrastructure flexible vue comme un service. L’infrastructure peut alors exposer un catalogue de services applicatifs à l’entreprise. Si le cloud privé s’appuie sur la virtualisation, l’approche est différente dans le sens où le but est d’automatiser la disponibilité, la montée en charge. Cela passe notamment par une orchestration des machines virtuelles et un provisionning et déprovisionning des machines virtuelles automatiques, avec ou sans connexion à un cloud public, situé à l’extérieur de l’entreprise. Par définition, un cloud privé est dans l’entreprise, même si on peut créer un cloud privé externalisé (dans un datacenter tiers).
