L'usage croissant de la tablette mobile et du PC à la maison provoque une nouvelle remise en question de l'administration système. De nouveaux réflexes s'imposent également.
Avec le cloud computing et la virtualisation des PC, le modèle de possession des logiciels et celui des postes de travail évolue. L’utilisateur souhaite disposer de son bureau ordinaire et de son propre terminal – une tablette ou un ordinateur portable – pour mener à bien ses missions professionnelles partout, en clientèle comme à domicile. Du soutien technique jusqu’au bilan pour l’entreprise, tout change. L’entreprise doit s’organiser pour gérer les flottes de smartphones et de tablettes et supporter de nouveaux coûts d’usage : la mise à disposition et l’évolution des services applicatifs s’imposent progressivement, quel que soit le poste client. C’est l’occasion, pour le service informatique, de se recentrer sur l’utilisateur, les terminaux et services distribués grâce aux technologies de virtualisation. En pratique, plusieurs postes de travail non gérés par l’entreprise sont déjà accueillis sur le réseau local : le PC de chaque consultant est accepté via un transfert de responsabilités ; charge à son utilisateur d’en sécuriser le système et de tout faire pour éviter la moindre fuite d’information confidentielle. Déployés à plus grande échelle, les postes de travail virtuels forcent à revoir les politiques d’achat, de préparation, de sécurisation et de maintenance, jusqu’aux immobilisations comptables.