- Cloud hybride : ne mettez pas tous vos œufs dans le même Cloud
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- Pavé « 1er semestre 2015 »
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Le Cloud hybride combine la sécurité d’applications privées avec la puissance des infrastructures du Cloud public. Revue de ses avantages et conseils pour sa mise en route.
Un constat s’impose: tous les principaux acteurs IT du marché ont déjà lancé des offres de Cloud hybride(ou prévoient de le faire). En dépit des craintes liées à la sécurité et à la confidentialité des données, les solutions de Cloud hybride ont clairement le vent en poupe. L’étude d’Avanade, la firme commune à Accenture et Microsoft, montre que 72 % des sociétés françaises admettent que le déploiement d’une stratégie de Cloud hybride sera au cœur de leurs préoccupations cette année (contre 69 % à l’échelle mondiale).
Le Cloud hybride associe les services d’un prestataire de Cloud public (Amazon, Microsoft Azure et Google Cloud) à une infrastructure de Cloud privé. L’intérêt de cette formule est de combiner la sécurité d’applications privées avec la puissance des infrastructures du Cloud public. Pour garantir la meilleure sécurité possible, les deux environnements s’échangent des données via une connexion chiffrée et les données stratégiques ne doivent pas être conservées longtemps dans le Cloud public. Quels intérêts économiques et fonctionnels ? L’avantage principal d’une solution hybride est de pouvoir conserver les bonnes performances de serveurs locaux et de ne pas être dépendant des aléas d’Internet. Un des arguments des fournisseurs de ce type de service, outre la fourniture de puissance à la demande, est de limiter les frais aux périodes d’utilisation intense de l’informatique. Cela aurait pour résultat de réduire les coûts d’exploitation, bien connus sous le nom d’Opex. L’infrastructure est entièrement administrée par les fournisseurs, ce qui décharge l’entreprise des problématiques de maintenance, de mise à jour des applications et des sauvegardes.