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Microsoft fait clairement le choix du cloud computing depuis 2 ans, avec la volonté de rendre disponible en ligne de plus en plus de logiciels, pour le grand public et les professionnels, bref avoir peu ou prou, les mêmes solutions localement et sur le web. Et les investissements sont à la hauteur des ambitions : construction de data centers géants, milliers de développeurs mobilité, marketing et commerciaux formés, discours orientés cloud. Surtout, Microsoft est devenu un éditeur 3 couches : SaaS, PaaS, IaaS. Mais ce n'est pas pour autant que Microsoft bannit l'installation et l'utilisation locales des logiciels. L'approche hybride est souvent mise en avant, c'est-à-dire mixer les ressources internes et externes ou comment profiter du cloud sans pour autant être en rupture avec l'existant. L'éditeur laisse le choix aux utilisateurs.
Sur la partie services en ligne, l’offre a été bouleversé avec Office 365 qui regroupe les logiciels Office, Exchange, SharePoint (portail, collaboration, partage), Lync (communication) et les Office Web Apps. Office 365 remplace BPOS et rationalise les services Online (messagerie, calendrier, Sharepoint). L’objectif est de proposer une expérience utilisateur identique quel que soit le terminal utilisé : desktop, mobile, web. C’est une des forces de l’offre Microsoft. Plusieurs éditions sont disponibles selon la taille de l’entreprise. Office 365 démarre à une personne. A partir de 5,25 € par mois et utilisateur. Les anciens services Online ne sont plus disponibles à la souscription. A cela se rajoute Windows Intune pour la gestion et l’administration d’un parc informatique via une console Web (à partir de 11 euros par mois et par PC). Exchange Hosted Services (en bêta pour le moment) comprend deux services : Archiving (conformité de l’archivage, archivage, gestion) et Encryption (chiffrement des messages, politique de sécurité).
